Ah, belle jeunesse… | NHL17: une solide première impression

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NHL17: une excellente première impression

J’ai eu la chance cet avant-midi de m’entretenir avec Sean Ramjagsingh, le producteur de NHL 17. Nous avons discuté pendant presque une heure sur le nouveau jeu, mais aussi sur l’avenir de NHL et ce qui nous attend après cette sortie. J’en ai profité pour le bombarder de suggestions et d’impressions par rapport aux anciennes éditions. Je me suis permis de lui poser des questions parfois un peu critiques, mais il m’a toujours répondu candidement, d’un ton serein. Bref, ce fut très agréable et je peux vous dire qu’au delà de son rôle de producteur, Ramjasingh est avant tout un bon vivant. Et un grand vivant… Maudit qu’il est grand, batinse

On m’a également envoyé un code afin que je puisse tester en avance le nouveau jeu sur ma PlayStation 4. Et, en toute objectivité, je dois dire que NHL17 me fait une première (ou deuxième, si l’on considère la beta) impression remarquable.

L’ordinateur (intelligence artificelle) est d’une lucidité frappante, qui se manifeste en deux temps. Si on a droit à une opposition féroce  lorsqu’on joue hors-ligne, le positionnement des joueurs de notre équipe qui ne possèdent pas la rondelle facilite énormément la circulation du disque, en plus de nous permettre d’être plus fluide et imaginatif. Les gardiens sont solides comme le roc. Les buts se marquent de différentes façons et avec un réalisme déconcertant. Les modes de jeu sont étoffés et bien pensés. En Équipe de Rêve, la chimie constitue une variable encore plus pesante dans l’équation, ce qui nous force à repenser nos combinaisons en fonction du style de nos joueurs, ou encore du style qu’on veut préconiser. Le mode Draft Champions nous permet de jumeler d’anciens joueurs à ceux de notre époque, donnant droit à une expérience fort sympathique et une composition inédite.

Je n’ai pas encore fait le tour du jardin, mais jusqu’à maintenant, je dirais que ça vaut un bon 9/10. Je n’ai jamais été aussi satisfait de mon expérience de jeu depuis mon baptême à NHL 2009, il y a sept ans!

Je vous le recommande donc fortement si vous êtes avides de hockey et de jeux-vidéos. C’est un must.

La jeunesse ouvrira-t-elle les yeux?

Je suis encore médusé par la raclée que l’équipe de l’Amérique du Nord a flanqué à Team Europe, hier soir. Le pointage ne m’impressionne guère. Plutôt l’allure du match! Quelle prestance. Quelle domination écrasante. Un bourdonnement incessant en zone adverse. Une vitesse qui vous donne le tournis. Une exécution si vive, naturelle, et précise.

Pour certains, le hockey est un art. Disons qu’hier, cette bande de jeunes nous peignait un chef d’oeuvre.

Les mauvaises langues aimeront rappeler que Team Europe n’est en aucun cas favorite durant ce tournoi et que cette victoire convaincante est à prendre avec des pincettes. Je suis sceptique quant à cette affirmation, bien qu’elle ne soit pas sans mérite. Cette formation manque un tantinet de profondeur en défensive, mais elle peut aussi compter sur d’excellents joueurs que s’arracheraient tous les directeurs généraux de la LNH: Leon Draisaitl, Anze Kopitar, Marian Hossa, Roman Josi, Tomas Tatar, Mats Zuccarello…

Même le grand Kopitar était parfois sans réponses face aux déplacements supersoniques de l’adversaire. Et le pauvre Zdeno Chara a pris un de ces coups de vieux. Que ce fut pénible pour ses lourdes jambes…

Mais, à l’exception de Chara, Team Europe n’est pas composé de joueurs lents. C’est une équipe assez rapide. Mais devant les jeunes nord-américains, elle semblait au ralenti. C’est dire!

En faisant abstraction du pointage et en considérant exclusivement leur aisance et leur façon de jouer, je crois qu’un scénario où cette équipe raflerait les grands honneurs n’est pas si farfelu. Une victoire aux dépens des États-Unis est même réaliste.

Je n’enlève rien aux puissances que sont le Canada et les États-Unis, qui demeurent favorites… Seulement, le Canada aurait eu besoin de McDavid comme les États-Unis auraient adoré miser sur Johnny Gaudreau.

La LNH est une ligue de vitesse et d’enthousiasme qui favorise les jeunes brillantes et athlétiques. L’époque où les vétérans avaient un ascendant considérable sur la jeune garde est révolu. Et qui sait si ce tournoi ne va pas ouvrir les yeux de plusieurs bonzes de la Ligue.

Les jeunes ne font plus qu’appartenir à la LNH: ils la dominent. Et peut-être qu’on devra commencer à leur faire confiance à des âges de plus en plus jeunes. C’est une erreur de les précipiter, peut-être. Mais dans certains cas, c’en est une aussi de ne pas voir ce qu’ils ont réellement dans le ventre. Parce que s’ils sont prêts et on ne les sollicite pas très tôt, ce sont trois années de contribution durant leur contrat d’entrée dans la LNH qu’on gaspille, alors qu’ils offrent un rapport qualité prix incomparable.

En rafale
– Les Alouettes ne sont pas à vendre! (Gazette)

– Bonne question, toutefois…

L’après-Calvillo est misérable…

– Pas une mauvaise idée de mettre Eichel et McDavid sur la même ligne…

Et c’est plutôt ironique, sachant que les médias essayaient sans cesse d’alimenter leur rivalité en marge du repêchage de 2015.

– Bonne question. Je crois bien que oui.

– Un blason à redorer pour Max Pacioretty. (RDS)

 

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