Pourquoi aimer Marc Bergevin? | Lamoriello le dinosaure | En rafale

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Pourquoi aimer Marc Bergevin?

Je suis tombé sur ce texte qui vante Marc Bergevin et qui est titré What is to like about Marc Bergevin. C’est une excellente question, qu’est-ce qu’il y a à aimer au sujet de Marc Bergevin? L’auteur du texte est biaisé dans son analyse, mais certains de ses points se défendent, d’autre pas du tout.

En tout premier lieu, l’auteur avance que Bergevin sait bien s’entourer, ce qui n’est pas faux, mais quand il dit qu’il respecte tout le monde, ça devient moins crédible, parlez-en aux membres des médias qui ont droit à des silences, à des répliques acerbes et à des regards à la limite du mépris, surtout quand il fait référence à ses connaissances de hockey évoluées qui sont supérieures à celles des journalistes.

 

L’auteur ajoute que Marc Bergevin ne panique pas, ce qui est assez fidèle à la réalité et, avouons-le, ne pas céder à la panique est une belle qualité pour un dirigeant dans la LNH. L’an dernier, le CH a été miné par les blessures… En fait, l’équipe a coulé à pic après que Carey Price soit tombé au combat et jamais Bergevin n’a semblé pris de panique. Malheureusement, son immobilisme a fait en sorte que les joueurs et le coach n’ont jamais eu d’aide et le marasme s’est poursuivi jusqu’à la toute fin de la campagne.

 

Les deux derniers points avancés par l’auteur c’est que Bergevin a toujours dit qu’il bâtissait avec le repêchage et qu’il ne se laissait jamais influencer par les fans et les journalistes. Si le deuxième point est important pour un DG, affirmer qu’on veut absolument bâtir par le repêchage et ne prêcher que cette voie n’est pas une mentalité gagnante. Un directeur général doit arriver à bâtir son équipe avec tous les moyens mis à sa disposition. Oui, le repêchage est un aspect très important, mais il y a d’autres manières de dénicher des joueurs pour aider son équipe : les joueurs autonomes, les transactions, le ballottage et le dépistage de joueurs qui évoluent dans d’autres circuits professionnels… Un directeur général ne peut pas se limiter avec une telle fermeture d’esprit.

 

Lou Lamoriello et la vieille école

Le collègue Drouin en parlait hier, Lou Lamoriello a tenté de maintenir la ligne dure avec le jeune Auston Matthews et la signature du premier contrat professionnel de ce dernier… En fait, c’était son deuxième contrat professionnel, puisque Matthews a joué en Suisse l’an dernier.

 

Lamoriello ne voulait pas offrir un contrat assorti de bonus de performances à Matthews, comme on en voit tout le temps avec les choix élevés au repêchage. Il est permis de se demander pourquoi Lamoriello persiste dans cette voie. Ne pas être un fan des bonus de signature n’est pas une raison valable pour convaincre un jeune joueur de parapher un contrat avec l’équipe.

 

Par le passé, alors qu’il dirigeait les Devils, Lamoriello est parvenu à faire gober la chose aux agents de certains joueurs repêchés en première ronde par le New Jersey, on pense à Adam Larsson ou Stephan Matteau par exemple, mais dans le cas de Matthews, il était évident qu’il toucherait un gros bonus en signant son pacte et tout ce que Lamoriello est parvenu à faire en s’entêtant ainsi, c’est de mettre une dose de venin entre une équipe en reconstruction et un joueur qui est appelé à devenir la vedette des Maple Leafs pour les années à venir. C’est là une bien mauvaise manière d’amorcer une relation. Sur Facebook, on aurait eu droit à un « C’est compliqué » dans le statut relationnel…

 

En rafale

– Offensivement parlant, Shea Weber c’est bien plus qu’un tir canon…

– Les Blackhawks veulent Jimmy Vesey. (Habsolumentfan)

– Un autre joueur qui s’exile en Europe.

https://twitter.com/generalfanager/status/756445253616406528

– Eugenie Bouchard, avec son attitude à la limite de la condescendance, se met beaucoup de monde à dos…

– Aura-t-on droit à un Grand prix du Canada en 2017? Il est permis d’en douter.

– Quelques infos sur le tennis.

– Ça ne va pas très bien chez les Alouettes.

– D’autres athlètes pris pour dopage.