Alain Vigneault défend Matt Niskanen (parce que Brendan Gallagher avait l’air correct)

Le boulot d’un entraîneur, c’est non seulement de coacher les gars, mais aussi d’aller à la guerre pour eux. D’en prendre une, comme on dit.

Et ça, Alain Vigneault l’a compris. On se souviendra notamment de la fois où le pilote d’expérience a critiqué son homologue suite au match #2 de la série, suite à la décision de Kirk Muller de faire confiance à sa première vague d’avantage numérique au moment où le sort du match était scellé.

Il l’avait fait, comme on le sait, pour changer le sujet de la défaite. Et ça avait marché.

Il a encore une fois démontré qu’il est un homme qui se porte à la défense de ses poulains aujourd’hui. Comment? En dédramatisant la possible fracture de la mâchoire subie par Brendan Gallagher.

En gros, ce que Vigneault a dit, c’est que la mise en échec était un « hockey play » et que son homme avait fait son boulot, mais que cela a mal fini pour le #11 du Canadien.

On peut penser qu’il aurait un discours différent s’il était dans les souliers de Kirk Muller – et c’est bien correct.

Ceci dit, ce n’était pas qu’un hockey play. Quand on regarde la reprise, on s’en rend bel et bien compte.

Le raisonnement de l’entraîneur, qui verra son joueur obtenir une audience avec le département de sécurité de la LNH, c’est que Gallagher avait l’air de bien aller. Il s’est relevé et il a proféré de nombreuses insultes depuis le banc des siens, démontrant ainsi que son mâche-patate était fonctionnel.

Il a aussi mentionné le fait que Gallagher soit petit ne rend pas Niskanen dangereux, mais que cela change l’impact d’une collision entre les deux hommes.

N’oublions pas que Gallagher ne jouera fort probablement plus durant cette série, lui qui devra sortir de la bulle afin d’aller passer un scan. Malgré tout, le coach des Flyers s’attend à voir Gallagher jouer demain.

On peut comprendre ce qu’il tente de faire… mais il faut pousser égal, quand même.

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