L’an dernier, Alex Galchenyuk semblait vivre sur du temps emprunté avec le Canadien. Son retour à Montréal semblait impossible suite à l’acquisition de Jonathan Drouin, qui devait prendre sa place à l’aile gauche. Que ce soit au New Jersey, au Minnesota ou en Pennsylvanie, il était alors certain que l’ancien espoir de premier plan du Canadien allait devoir bouger ses boites…
Le voilà toujours à Montréal, un an plus tard.
Pourtant, tout ça n’était pas qu’un voile de bobards : les médias et les partisans avaient raison de croire que Galchenyuk était à un coup de téléphone de changer d’adresse, puisque ce fut réellement le cas.
https://twitter.com/NicholsOnHockey/status/1006195911012188160
Des équipes m’ont dit qu’elles ont cru à dix reprises que Galchenyuk avait été échangé, mais Montréal s’est toujours ravisé. – Elliotte Friedman
Le Canadien a donc entretenu des discussions sérieuses avec plusieurs formations, sans jamais trouver chaussure à son pied. Pourquoi?
Il y aura toujours la théorie classique selon laquelle Marc Bergevin est têtu en affaires. Qu’il avait établi une valeur précise pour le joueur qu’il avait sélectionné, à laquelle il ne souhaitait pas déroger. Selon cette théorie, Alex Galchenyuk serait toujours susceptible de bouger si une équipe offrait la récompense convoitée par le directeur général du Canadien…
Cette théorie était probablement valide l’an dernier. Aujourd’hui, Elliotte Friedman croit que les choses ont changé. Que le Canadien réalise maintenant la valeur de son joueur, puis souhaite réellement le voir éclore dans son giron. Désormais, on ne chercherait plus vraiment à l’échanger, sauf si l’opportunité permettait sérieusement au Canadien de combler des besoins criants.
Le dossier d’Alex Galchenyuk se démarque par sa complexité. D’un côté, le jeune homme nous laisse toujours sur notre appétit, semblant cacher une capacité monstre à empiler les points dans la LNH. D’un autre, à 24 ans, il ne semble pas progresser. La possibilité de le voir devenir une étoile au sein de ce circuit s’effrite petit à petit…
Il faut changer sa perception par rapport à Alex Galchenyuk. Oubliez son jeune âge!
Tout ce que le Canadien possède en ce moment, ce sont deux années d’Alex Galchenyuk avant l’autonomie complète, suite à laquelle le jeune homme pourra tester sa valeur sur le marché. Même s’il est jeune et prometteur, l’organisation ne pourra le conserver s’il décide de plier bagage dans deux ans…
C’est pour cela que Marc Bergevin doit être en communication constante avec Pat Brisson, son agent. Chucky est-il heureux à Montréal? Utilisera-t-il sa première occasion de quitter le Tricolore?
Si c’est le cas, il doit être échangé. Sa valeur ne sera plus la même dans un an, si son désir d’atteindre l’autonomie complète est connu.
De toute manière, à moins d’un revirement de situation, le Canadien n’aspirera à rien au cours des deux prochaines années. Même si on croit toujours à son potentiel, échanger Alex Galchenyuk pourrait être une étape clef dans la mini reconstruction du Tricolore.