Alex Killorn a passé les 11 dernières années de sa carrière à Tampa Bay.
Au passage, il aura remporté deux Coupes Stanley avec le Lightning, un exploit remarquable. Mais, après tout ce temps-là, il était temps pour lui de passer à autre chose.
Celui qui totalise 466 points depuis le début de sa carrière s’est effectivement entendu sur les termes d’un contrat de quatre ans avec les Ducks d’Anaheim. L’entente lui rapportera 6.25 M$ par saison, un montant qui est relativement élevé.
À Tampa, on a tout fait pour tenter de le garder. Julien BriseBois sait ce que Killorn peut apporter à l’équipe…
Et c’est pourquoi il lui a offert un contrat de huit ans, évalué à 2.5 M$ par saison. Vous avez bien lu. On parle bel et bien d’une offre de contrat de huit ans…
Ce qui aurait mené Killorn à 41 ans à la fin de l’entente.
Ces informations ont été rapportées par Pierre LeBrun dans un récent article :
Why the Predators bet big on character and other early takeaways from NHL free agency. My last piece of the season. Enjoy ⤵️
via @TheAthletic https://t.co/vZiqX4VYVP
— Pierre LeBrun (@PierreVLeBrun) July 2, 2023
Mais, en prenant un pas de recul, on dirait que ce n’est pas fou pour autant. Oui, on parle d’un long contrat qui aurait lié Killorn à l’équipe jusqu’à son 41e anniversaire, mais à 2.5 M$ par saison, ce n’est pas nécessairement affreux.
Il aurait été une aubaine lors des deux ou trois prochaines années… Et son contrat n’aurait pas fait mal à la masse salariale pour autant si l’on se dit que le plafond pourrait grimper de façon considérable d’ici quelques années.
Il aurait facile aussi de le racheter en fin de contrat ou de le placer sur la LTIR au besoin. À 2.5 M$ par année, le risque est minime.
Est-ce que j’aurais fait la même chose en lui offrant un tel contrat? Je ne pense pas, non. Mais, ce n’est si fou que ça peut avoir l’air.
Après tout, Killorn a 33 ans et il vient de connaître sa meilleure saison en carrière avec une récolte de 64 points (27 buts) en 82 matchs. Il ne montre pas de signes de ralentissement pour l’instant…
Et on sait à quel point il est un bon vétéran. Il a déjà porté une lettre sur son chandail à Tampa Bay et même s’il avait ralenti deux ou trois ans après avoir signé son contrat de huit ans, il aurait quand même eu une belle présence dans le vestiaire afin d’épauler les jeunes.
Au final, le joueur a décidé de s’exiler vers la Californie (où il a moins de chances de gagner) pour 5 M$ de plus sur quatre ans de moins… mais dans un état plus imposé. Est-ce qu’on peut vraiment lui en vouloir, du côté de Tampa Bay?