Je pense qu’on s’est tous dit la même chose en voyant le nouveau contrat qu’a signé Alex Killorn cet été, à Anaheim.
« Mon Dieu! C’est beaucoup d’argent! »
Le pacte de 4 ans qui lui rapportera 25 millions de dollars pour la durée de l’entente (6.25 M$ par saison) est, en effet, assez dispendieux. Cela dit, les Ducks avaient de l’argent à dépenser et l’ajout d’un vétéran comme lui, qui a des qualités de leader et qui sait comment gagner, ne fera pas de mal.
Surtout quand on pense au fait que les Ducks sont une jeune équipe et que les espoirs de l’organisation ont besoin d’encadrement.
Killorn était de passage au « Raw Knuckles Podcast » de Chris Nilan et a répondu à une question qui devait être posée.
L’ancien du CH lui a demandé s’il avait déjà pensé à porter l’uniforme de la Flanelle et Killorn lui a immédiatement affirmé que cet été, il n’a « pas vraiment eu de discussions » avec l’état-major du club montréalais.
Mais Killorn a aussi ouvert la porte à l’idée de terminer sa carrière à Montréal, parce que ce serait « spécial ».
Ce serait spécial, porter l’uniforme du Canadien de Montréal… Mais le fait de rejoindre ses bons amis Vincent Lecavalier, Teddy Purcell et Martin St-Louis serait aussi vraiment spécial.
C’est pour cette raison que je prends le tout avec un grain de sel. Affirmer tout haut que d’évoluer pour le Canadien est une idée plaisante peut s’avérer facile pour n’importe qui…
Parlez-en à Pierre-Luc Dubois. Hehe.
Sur une note sérieuse, au niveau hockey… C’est certain que le scénario pourrait devenir intéressant.
Dans quatre ans, soit lorsque son contrat viendra à échéance s’il n’est pas racheté avant, le Canadien devrait être compétitif et n’importe quelle formation aspirante à la Coupe Stanley a besoin d’un Alex Killorn dans son alignement.
Par contre… Dans quatre ans, sera-t-il encore en mesure de faire sa marque dans la Ligue nationale? Il aura 37 ans à ce moment-là et même s’il n’a pas vraiment été affecté par les blessures depuis le début de sa carrière, c’est un élément à considérer.
Le Canadien ne doit pas l’amener en ville pour lui faire plaisir non plus. Si la direction juge qu’il peut aider le club sur la patinoire et dans le vestiaire et si le club juge que l’addition d’un Alex Killorn dans l’alignement peut favoriser les chances de gagner une Coupe Stanley, alors pourquoi pas.
Mais… C’est loin, quatre ans. Peut-être qu’il n’y aura même pas de place pour lui et que le Canadien, d’ici là, aura déjà trouvé son Alex Killorn.
Il y a trop d’éléments en jeu pour penser à quoi que ce soit en ce moment.