Alex Kovalev perd son emploi d’entraîneur-chef en KHL

La carrière d’Alex Kovalev en tant que joueur de hockey n’a pas grand chose à envier aux autres grands de sa génération. Les partisans du Canadien se souviendront évidemment de son passage à Montréal, où il a émerveillé bon nombre d’entre eux avec son style électrisant et son talent exceptionnel.

Depuis sa retraite, le Russe se tient occupé. En juillet dernier, mon collègue Maxime Truman vous rapportait d’ailleurs que Kovalev s’était trouvé du boulot en tant qu’entraîneur-chef du Red Star de Kunlun, dans la KHL.

Or, ce nouveau défi n’aura été que très bref pour l’ancienne vedette du CH.

En effet, le contrat de Kovalev, qui expirait hier, ne sera pas renouvelé par le Red Star. L’organisation l’a d’ailleurs annoncé un peu plus tôt aujourd’hui.

Les trois adjoints de Kovalev quitteront eux aussi l’organisation. On fait carrément table rase chez le Red Star.

Difficile de dire que la dernière campagne en fut une remplie de succès pour le Red Star. L’équipe a terminé la saison avec une fiche de 13-39-8 (34 points), bon pour le 22e rang (sur 23) au classement général. Seul le Dinamo a moins bien fait avec sa piètre fiche de 9-41-10 (28 points).

Il faut toutefois noter qu’on ne parle pas d’une puissance de la ligue. Sur papier, l’équipe n’est pas de calibre avec les principaux ténors de la KHL.

Après tout, la «vedette» offensive est Hunter Shinkaruk, un ancien choix de première ronde dans la LNH qui n’a tout simplement jamais su se tailler un poste en Amérique du Nord.

Pour en revenir à Kovalev, il a toujours affirmé vouloir devenir entraîneur et, éventuellement, revenir en Amérique du Nord. Est-ce que cette mauvaise expérience jouera contre lui dans le futur? Possible, mais il jouira peut-être d’une deuxième chance étant donné l’effectif qu’il avait sous la main.

Or, comme on a pu le voir avec Wayne Gretzky (entre autres), ce n’est pas parce que tu es un ancien joueur que tu seras forcément un bon entraîneur. C’est peut-être la même chose dans le cas de Kovalev.

À suivre, donc…

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