Mine de rien, beaucoup de choses ont bougé cet été chez le Canadien de Montréal.
En effet, il y a tout de même eu beaucoup d’action impliquant le CH.
Il y a eu toute la polémique entourant la sélection de David Reinbacher, il y a eu l’échange ramenant Jeff Petry à Montréal, mais la « grosse » acquisition de l’été chez le Canadien de Montréal est certainement Alex Newhook.
Ce n’est pas Erik Karlsson ou un autre gros nom qui a changé d’adresse cet été, mais chez le Tricolore, c’est LE joueur qui a été acquis pour aider l’équipe dès maintenant.
Le problème, c’est que les opinions sont très mitigées à l’endroit de Newhook depuis son acquisition.
Tout d’abord, la transaction elle-même a été vivement critiquée par certains étant donné que donner entre autres deux aussi bons choix au repêchage, soit le 31e et le 37e, pour un joueur qui n’a jamais fait plus que 33 points dans la LNH, c’est gros.
Maintenant, si on parle juste de Newhook, et non de la transaction en tant que tel, les opinions sont encore une fois très variées.
Certains le voient comme un joueur qui aura une future éclosion à la Kirby Dach, alors que d’autres croient sincèrement que Newhook est un flop.
Bref, personne n’est réellement d’accord sur ce que Newhook offrira au Tricolore.
Les gens n’arrivent tout simplement pas à s’entendre sur l’apport qu’aura Newhook chez le CH.
Il inquiète bien des gens, dont Georges Laraque et Tony Marinaro.
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Voici pourquoi les deux hommes sont inquiets.
Laraque s’inquiète du fait que beaucoup de gens au Colorado étaient heureux du départ ou plutôt ne pleuraient pas le départ d’un jeune attaquant talentueux de 22 ans.
Selon lui, cela est inquiétant, car un tu n’abandonnes pas sur un jeune joueur de la sorte aussi rapidement.
Pour Marinaro, cela n’est pas inquiétant, car selon lui, Newhook n’avait pas la possibilité de se développer derrière autant de joueurs talentueux au Colorado.
Ce qui inquiète Marinaro, c’est plutôt le plafond inconnu de Newhook.
Le point de Marinaro, c’est que dans le cas de Newhook, on n’a aucune idée de son plafond et de jusqu’où il pourrait se développer.
Marinaro donne ensuite les exemples de Nick Suzuki et Cole Caufield, dont on connaît les plafonds.
Suzuki pourrait/devrait devenir un joueur qui fait un point par match dans une saison, alors que Caufield pourrait/devrait devenir un marqueur de 40 buts.
Dans le cas de Newhook, on ne sait pas ce qu’il peut accomplir et jusqu’où il peut se rendre.
C’est ça qui est inquiétant, car on a donné beaucoup pour un joueur avec un potentiel mystère.
C’est un gros risque, mais un risque qu’on espère être calculé considérant que Kent Hughes connaît très bien Newhook.
Il le connaît très bien comme joueur, mais aussi comme personne, étant donné qu’il a été son agent.
Bref, espérons que la vitesse, la vision du jeu et le QI hockey de Newhook lui permettront de s’établir à Montréal comme joueur du top-6.
Sinon, Mikhail Gulyayev (repêché 31e) et Ethan Gauthier (repêché 37e) risquent de faire regretter le CH.