Alexander Romanov a un « cœur de lion » selon Luke Richardson

Chez le Canadien, le futur, c’est maintenant. Durant les trois dernières saisons, les quatre membres du Big Four des espoirs du CH (un surnom que j’utilise pour faire référence à quatre des meilleurs espoirs du club depuis trois ans, soit Jesperi Kotkaniemi, Nick Suzuki, Alexander Romanov et Cole Caufield) ont tous gradué avec le grand club et ont permis aux partisans de voir le futur de l’organisation en action.

Or, puisqu’il n’a pas beaucoup joué durant les séries, il est possible d’oublier que Romanov disputait sa saison recrue cette année et qu’il a démontré plusieurs belles choses. Il est arrivé comme on nous l’avait vendu : rapide, physique et capable de relancer l’attaque.

Malgré tout, ce qui m’a surtout marqué chez lui, c’est son attitude. On sent qu’il a tellement de plaisir sur la glace et qu’il est un kid qui est rempli d’énergie.

Ça, Luke Richardson l’a aussi remarqué, alors qu’il affirmait un peu plus tôt aujourd’hui que Romanov possède un «cœur de lion».

Richardson note également que ça fait partie des choses qui ne s’enseignent pas à un joueur. Romanov est né avec cette bravoure et il n’a pas cessé de le démontrer depuis son arrivée à Montréal.

Repensez à sa lourde mise en échec sur Alex Pietrangelo dans le match #1 contre Vegas. Il s’en est pris à un vétéran respecté pour insuffler un peu d’énergie à son équipe et il n’a jamais eu peur de le faire. Ça n’a pas eu l’effet escompté, mais l’intention était là.

Romanov devra apprendre à canaliser cette énergie et cette fougue dans le futur, et c’est tout à fait normal. Ça fait partie du développement d’à peu près chaque défenseur, et surtout ceux qui ont son profil.

Il faudra dresser le lion, genre.

On l’appelait Panda, mais on devra peut-être commencer à le surnommer Lion.
(Crédit: LNH)

Le jeune défenseur du Canadien est un espoir grandement intéressant qui devrait faire partie de la brigade défensive de l’équipe pour plusieurs années. Si Kaiden Guhle répond lui aussi aux attentes, le côté gauche de la ligne bleue sera solide pour un bon bout à Montréal.

Voyons voir ce que le jeune lionceau offrira à la troupe de Dominique Ducharme l’an prochain.

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