Alexander Romanov refuse de croire que le Canadien n’aime pas les Russes

L’organisation du Canadien a longtemps été reconnue comme étant l’une des plus ouvertes à engager des joueurs russes (ou de l’ancienne U.R.S.S.). Vladimir Malakhov… Alexei Kovalev… Alexander Perezhogin… Alexander Semin… Sergei Gonchar… Oleg Petrov… Les frères Kostitsyn… Alexei Emelin…Alexander Radulov…

Ils sont nombreux à avoir porté les couleurs du CH au fil des années.

Mais il semble s’être passé quelque chose en 2017.

Claude Julien est venu remplacer Michel Therrien à titre d’entraîneur-chef du CH…

Et de nombreux Russes ont alors quitté l’organisation dans les mois qui ont suivi.

Andrei Markov, Alexander Radulov et Nikita Nesterov ont atteint l’autonomie complète, Alexei Emelin a pris la route de Vegas/Nashville et Mikhail Sergachev a été échangé au Lightning.

Alex Galchenyuk a été sacrifié un an plus tard, tout comme Nikita Scherbak.

Le fait que Claude Julien n’ait pas coaché beaucoup de joueurs russes durant son long parcours à Boston a toujours laissé planer un certain doute…

Un doute que s’est amusé à amplifier Nikita Scherbak la semaine dernière.

Mais voilà qu’Alexander Romanov, repêché par le Canadien il y a 13 mois à peine, a tenu à rectifier la situation, lui. Selon Romanov, toutes les accusations de «russophobie montréalaise» sont ridicules. Il faut dire que s’il avait affirmé l’inverse, ça aurait été spécial…

Cet article publié dans un média russe explique ce qui a pu mener aux départs de tous ces joueurs russes depuis l’arrivée de Claude Julien, sans pointer vers leur nationalité.

Rappelons que le Canadien a aussi repêché Arsen Khasamutdinov (en sixième ronde) le mois dernier.

Selon vous, est-ce une coïncidence s’il n’y a plus beaucoup de Russes dans l’organisation ou y a-t-il vraiment une relation de cause à effet?

Que ce soit bien clair… Si Marc Bergevin n’offre pas de contrat à Andrei Markov cet été, ce n’est pas parce qu’il est Russe. C’est parce qu’il a vieilli et qu’il a ralenti.

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