Alexandre Carrier : Des équipes s’en veulent de ne pas avoir fait la transaction

Lorsque le Canadien a fait l’acquisition d’Alexandre Carrier avant Noël, on savait qu’il n’arrivait pas à Montréal en étant le sauveur du club.

Mais après l’avoir vu disputer neuf matchs dans l’uniforme du Canadien, j’ai l’impression qu’on peut tous être d’accord avec la phrase qui suit.

Alexandre Carrier – même s’il ne flash pas beaucoup sur la patinoire -, est rapidement devenu un joueur important à la ligne bleue du CH en raison de son efficacité sur la patinoire. 

Le défenseur remplit son rôle à la perfection : il ne prend pas beaucoup de risques avec la rondelle, il est bon dans sa zone défensive et il amène un élément plus physique au sein de la brigade défensive montréalaise.

Ça permet aussi à Kaiden Guhle de jouer à gauche… Et la paire a rapidement développé de la chimie, ce qui fait en sorte que les deux défenseurs sont bons lorsqu’ils jouent ensemble.

Dans tout ça, il est surtout important de mentionner que Kent Hughes a été en mesure d’aller le sortir de Nashville… Pour les services d’un gars qui se cherchait (et qui se cherche encore) en Justin Barron.

Et c’est pour ça que dans son récent podcast, Elliotte Friedman dit qu’il y a des clubs qui s’en veulent de ne pas avoir fait la transaction.

Le Canadien n’a pas donné beaucoup et se retrouve aujourd’hui avec un défenseur de qualité qui évolue sur le top-4, après tout. 

En sachant que ça a « juste » pris Barron pour sortir Carrier de Nashville, on réalise qu’il s’agit d’un « salary dump » pour les Preds, qui semblent être en voie de reconstruire.

Et ce, même si Barry Trotz avait Barron dans le viseur depuis longtemps.

Carrier, rappelons-le, a un contrat de 3.75 M$ par saison qui se termine à la fin de la campagne 26-27.

Il en est à la première année de son entente de trois ans. 

Cela dit, le Canadien s’est retrouvé dans une situation avantageuse parce qu’il avait du lousse sur sa masse salariale pour faire une transaction comme celle-là.

Le fait que le Canadien avait de la place sur sa masse est un avantage, parce que ça a aussi permis à Kent Hughes d’échanger pour Patrik Laine. Le CH était le seul club qui pouvait (et voulait) gober le salaire complet de l’attaquant finlandais et ça a clairement aidé le DG montréalais dans ses discussions avec Don Waddell. 

Pour revenir à Carrier, notons que son impact positif sur la patinoire se fait aussi remarquer dans le vestiaire du club.

Juraj Slafkovsky lui a lancé des fleurs dans son plus récent blogue (LNH.com) :

Wow, il a déjà tout un impact sur la glace, mais aussi à l’intérieur du vestiaire. – Juraj Slafkovsky

L’échantillon est mince, mais pour l’instant, Kent Hughes semble vraiment avoir fait un bon coup.

Surtout quand on entend qu’il y a d’autres clubs qui s’en veulent d’avoir manqué l’opportunité d’ajouter le Québécois. 

En rafale

– OUI, OUI ET OUI.

Oh yes ! 

– Belle statistique.

– C’est triste.

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