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Alexis Lafrenière pourrait débuter sa carrière chez les pros en Europe

Le dossier Alexis Lafrenière est beaucoup plus compliqué à suivre qu’on pouvait le croire à la base.

Celui qui sera le premier choix voyait son avenir se dessiner à la mi-avril, soit au moment où la loterie devait avoir initialement lieu. Il aurait ainsi pu savoir à ce moment-là qu’en octobre 2020, il allait jouer dans une ville X de la LNH.

Évidemment, la COVID-19 a tout changé. Maintenant, il a 75 % de chances de savoir qui le repêchera. Toutefois, si un club de la phase de qualification gagne la loterie le 26 juin prochain, il sera dans l’incertitude.

Par la suite, il ne saura pas quand il sera repêché. Il ne saura pas non plus quand la LNH recommencera. Sinon, pourrait-il aller dans la LAH? En théorie, non. Un retour à Rimouski? Pas si la LHJMQ ne recommence pas à jouer.

Tout cela fait en sorte qu’il ne sait pas quand et où il jouera son prochain match de hockey. Mais parce qu’il n’a pas joué depuis plus de deux mois déjà, il ne voudra sans doute pas attendre jusqu’en janvier pour se trouver un endroit où jouer. Après tout, on ne bench pas un espoir comme ça pendant 10 mois ; c’est mortel pour son développement.

C’est ce qui explique pourquoi Lafrenière et son agente considèrent l’idée de l’envoyer jouer en Europe si les activités des ligues là-bas reprennent plus rapidement.

C’est ce qui a été soulevé lors du segment Insider Trading de TSN.

Évidemment, bien des facteurs entreront en ligne de compte. L’un des premiers auxquels je pense, c’est le fait que la LNH veut tenir une saison de 82 matchs. Est-ce trop lui demander, après six mois à être arrêté, de jouer quelques matchs en Europe, de revenir et de disputer une première saison de 82 matchs au sein d’une équipe en reconstruction?

Il devra peser le pour et le contre, mais j’aime l’idée à la base. En plus de le garder en forme, on parle d’une belle expérience de vie, comme cela l’a été pour Auston Matthews à son année de repêchage.

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