Alexis Lafrenière veut attendre avant de négocier son prochain contrat

Même si Alexis Lafrenière a été sélectionné avec le tout premier choix du repêchage 2020, il a pris du temps avant de se mettre en marche dans la LNH.

Ses trois première saisons ont été ordinaires au niveau offensif…

Mais il a vraiment explosé lors de la dernière campagne, récoltant 57 points en 82 matchs de saison régulière. Et il a surtout été très bon en séries éliminatoires (14 points en 16 matchs).

Le Québécois est admissible à signer une prolongation de contrat à New York, mais l’idée ne l’intéresse pas pour autant.

Pourquoi?

Parce qu’il veut prendre un pari en sachant qu’il peut en donner plus aux Rangers lors de la prochaine campagne. Et s’il est capable de produire encore plus, le montant annuel de son prochain contrat sera plus gros.

C’est logique… Même si c’est risqué un peu :

Je dis que c’est risqué parce que dans la LNH (comme dans tous les autres sports), les joueurs ne sont pas à l’abri d’une blessure.

Évidemment, il n’y a personne qui souhaite que ça se produise dans le cas de Laffy, mais il s’agit d’un danger qui existe quand même. 

De l’autre côté de la médaille, il faut comprendre son point de vue parce qu’il est en pleine progression depuis quatre ans.

Il s’est établi comme un joueur d’impact à New York lors de la dernière saison et il veut en donner plus :

  • 21 points en 56 matchs (20-21)
  • 31 points en 79 matchs (21-22)
  • 39 points en 81 matchs (22-23)
  • 57 points en 82 matchs (23-24)

Laffy s’est retrouvé au cœur de nombreuses critiques dans le passé parce qu’il ne produisait pas à la hauteur des attentes.

On parle d’un premier choix, après tout, et ces joueurs-là doivent trouver une façon d’être productifs sur la patinoire. 

Mais là, il sait qu’il est à sa place et le fait qu’il souhaite attendre avant de signer son prochain contrat démontre qu’il est en pleine confiance de ses moyens en ce moment.

Il est pertinent de noter qu’il reste une seule saison au contrat de Lafrenière, une entente qui lui rapporte 2.325 M$ annuellement.

Le Québécois sera donc en mesure de faire sauter la banque l’été prochain (ou avant) s’il connaît une autre grosse saison.

En rafale

– Ça va de soi.

– C’est fou pareil!

– Est-ce que c’est la bonne?

– Bravo!

– Bien fait.

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