Une fois de temps en temps, quand l’actualité le permet, l’idée d’installer une troisième franchise en Ontario est discutée dans les médias.
La ville de Markham est celle qui est la plus souvent considérée, car elle a déjà eu comme ambition bien réelle de construire un amphithéâtre et d’amener un club de la LNH… à 45 minutes du centre-ville de Toronto.
Allan Walsh, fier défenseur du projet, est revenu sur l’idée d’élargir le marché torontois pour des raisons d’argent.
Dans une série de deux tweets, l’agent de joueur commence par mentionner que son coeur lui dit que la LNH devrait retourner à Québec, mais que sa tête lui dit qu’une troisième franchise en Ontario serait bénéfique pour le circuit.
«L’équipe serait immédiatement dans le top 3 pour les revenus. Nous avons un cap salarial 50-50 et la Ligue a une obligation morale de maximiser les revenus hockey. Une deuxième équipe [à Toronto] serait un monstre à générer des revenus.»
-Allan Walsh
We have a 50/50 salary cap and the League has a moral obligation to players to maximize Hockey Related Revenues (HRR). A 2nd team in Ontario would be a revenue generating monster. If the NHL is willing to get rid of the cap, it can keep or place franchises wherever it wants. 2/2
— Allan Walsh🏒 (@walsha) May 17, 2023
Il n’y a pas de doute que le marché de Toronto, en population et en richesse, peut accueillir deux équipes de la LNH.
Mais en 2023, alors que les Maple Leafs ont 106 ans, est-ce qu’une base d’amateurs fidèle naîtrait vraiment avec une nouvelle équipe? Il est plus que légitime d’en douter.
Les gens de Markham sont des partisans des Maple Leafs et lorsqu’ils veulent voir du hockey, ils vont au centre-ville. Hamilton, 1h à l’Ouest, regorge aussi (évidemment) de partisans des Leafs. Et ceux qui aiment le hockey, sans être un partisan torontois, préfèrent normalement les Red Wings et les Sabres.
Pourquoi tenter de bouleverser l’allégeance d’une région qui aime le hockey depuis une centaine d’années?
L’argent. Imaginez la claque au visage retentissante si Toronto devait avoir une deuxième équipe avant que Québec ne retrouve ses Nordiques…
Ouch.