André Roy : « Corey Perry, je l’amènerais à Montréal »

Une grosse nouvelle est apparue hier soir sur les différentes plateformes sociales.

On a appris par l’entremise d’Elliotte Friedman que Corey Perry a rencontré Gary Bettman et qu’il peut maintenant s’entendre avec une nouvelle équipe.

Cela veut dire que le vétéran est maintenant libre comme l’air et qu’il a le droit de s’entendre avec n’importe quelle formation de la LNH.

On s’entend tous pour dire qu’il ne sera pas de retour à Chicago, quand même, mais il pourrait trouver preneur assez rapidement parce qu’il y a de l’intérêt à son endroit.

C’est du moins ce qu’a rapporté ce même Elliotte Friedman au show de Jeff Marek :

Où va-t-il terminer la saison?

Évidemment, il n’y a personne qui peut répondre à cette question-là pour l’instant. Il serait logique de voir le vétéran signer un contrat avec une formation aspirante à la Coupe Stanley en raison de son bagage d’expérience.

Il apporte beaucoup dans une chambre et sur la patinoire. C’est ce qui a fait de lui un joueur important pour le Canadien lors du parcours jusqu’en finale de la Coupe Stanley à l’été 2021 et c’est la même chose à Tampa Bay.

C’est notamment pour cette raison qu’André Roy aimerait revoir le principal intéressé endosser l’uniforme du Tricolore. L’ancien bagarreur de la LNH croit que Perry a ce qu’il faut pour aider le club en ce moment :

Prends le téléphone, tu appelles l’agent de Corey Perry et tu lui offres un contrat. Tu amènes un bon vétéran, un gars qui est bon sur la glace… Moi je te le dis! Perry, je l’amènerais à Montréal. – André Roy

 

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Le Canadien se bat encore pour une place en séries éliminatoires et l’ajout d’un gars comme Corey Perry pourrait aider à calibrer certaines choses sur la patinoire et en dehors de celle-ci.

C’est vrai aussi qu’il a les outils pour aider les jeunes et on sait à quel point il y en a à Montréal présentement. La présence d’un joueur qui a la mentalité de se donner à fond soir après soir est intéressante pour n’importe quelle équipe de la Ligue nationale et la philosophie de Perry cadre aussi avec celle de Martin St-Louis.

Sur papier, du moins, l’idée a du sens. Corey Perry était un joueur très aimé en ville et je crois fermement que les partisans seraient heureux de le voir revenir à Montréal. Et on dirait qu’il y a une partie de moi qui voudrait voir Perry sur le banc donner des conseils à Juraj Slafkovsky et aux autres jeunes joueurs de l’équipe.

Mais du côté du joueur, je ne vois pas en quoi ça pourrait l’intéresser.

Kent Hughes n’ira pas lui offrir un gros montant et tant qu’à signer un contrat « cheap », aussi bien le signer avec un club qui a des chances de gagner la Coupe Stanley. 

Et je ne vois pas non plus le DG montréalais offrir un autre contrat à un joueur alors qu’on sait que les jeunes s’en viennent. Rappelons que le Canadien est à 45 contrats sur la limite de 50, et que David Reinbacher, Lane Hutson, Adam Engström et Luke Tuch pourraient terminer la saison à Montréal ou à Laval.

Kent Hughes se limiterait plus qu’autre chose au niveau de sa limite de contrats. 

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