On fait tous des erreurs. C’est malheureusement comme ça que l’on apprend le mieux/plus dans la vie, d’où la populaire expression voulant que l’on apprenne de nos erreurs.
Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort : c’est comme…
OK, ça va faire les proverbes poches et les analogies à 2 cennes pour ce matin.
Reste que faire une erreur, c’est 99,9 % du temps pas grave. Ça fait partie de la game, comme dirait l’autre.
Preuve #19986463248238432244383 : André Tourigny en a commise une grosse à ses débuts dans le hockey junior, alors qu’il était dépisteur pour les Cataractes de Shawinigan.
L’anecdote a été racontée hier sur les ondes de BPM Sports par Stéphane Pilotte, son boss (et directeur du recrutement des Cats) à l’époque.
On ne parle pas d’une petite erreur qui n’a aucune conséquence ; il y a des dizaines de personnes qui travaillent pendant une année complète afin de faire cette liste-là dans l’espoir de mieux repêcher que les autres formations. Et «grâce» à André Tourigny, d’autres formations ont pu la lire comme s’il s’agissait du menu.
Au final, André s’est excusé – deux fois plutôt qu’une – et tout ça ne lui a pas empêché de gravir les échelons des Cataractes (entraîneur-adjoint), des Huskies de Rouyn-Norada (entraîneur-chef et DG), de Hockey Canada, de l’Avalanche, des Sénateurs, des 67’s et des Coyotes. Comme quoi quand on dit à nos kids d’oublier leurs erreurs rapidement et de regarder vers l’avant – et non vers l’arrière – le plus vite possible, on n’a pas tort.
Même si je l’avoue ; je me serais senti très petit dans mes culottes si j’avais été André Tourigny ce jour-là.
Je vous suggère vraiment d’aller écouter le segment de Stéphane Pilotte et Martin Lemay sur le site de BPM Sports si ce n’est pas déjà fait. Du bonbon !
Hâte d’entendre Martin Lemay questionner le Bear à ce sujet-là durant sa prochaine chronique hebdomadaire sur les ondes de BPM Sports…
À noter que Tourigny et les Coyotes montrent une fiche de 9-9-2 depuis le début de la saison, un dossier à peine meilleur que celui de nos Canadiens.