André Tourigny a finalement sa chance comme entraîneur-chef dans la LNH et honnêtement, je ne pourrais pas être plus heureux. Il est un excellent gars de hockey et il n’a absolument pas volé cette opportunité. Ce que j’aime particulièrement de Tourigny, c’est son franc-parler. Jamais il ne va éviter une question ou tenter de camoufler une réponse. Il est honnête, il est direct, et contrairement à ce que plusieurs reprochent à Dominique Ducharme prochainement, il est charismatique.
Plus tôt aujourd’hui, Tony Marinaro a mis en ligne un nouvel épisode du Sick Podcast et son invité était justement André Tourigny.
Arizona Coyotes’ head coach, @BearTourigny joins our host, @TonyMarinaro to discuss how the Montreal Canadiens trade for Christian Dvorak came to life and what Dvorak brings to Montreal.
Full podcast 👉🏻 https://t.co/mnbv4RcKl2
Is Dvorak one of those very underrated players? 👇🏻 pic.twitter.com/AcWr3qq5uX
— The Sick Podcast with Tony Marinaro (@thesickpodcasts) September 28, 2021
Comme toujours, le nouvel entraîneur-chef des Coyotes de l’Arizona n’a pas hésité lorsque Marinaro lui a adressé quelques questions au sujet de la nouvelle acquisition du Canadien Christian Dvorak.
Et ce fut très intéressant.
D’abord et avant tout, Tourigny confirme que les Coyotes ne cherchaient pas à se débarrasser de Dvorak. Oui, ils étaient prêts à le laisser partir si le prix était bon, mais la formation de l’Arizona aurait aussi adoré le conserver dans ses rangs.
Ensuite, Tourigny confirme qu’il y avait de l’intérêt à travers la ligue pour le joueur de centre et que le Canadien n’était pas seul dans la course. Ça peut expliquer pourquoi le CH a dû payer un prix aussi élevé pour faire son acquisition.
En effet, Dvorak a même passé très près d’être transiger à de nombreux moments au cours de la dernière année. Tourigny parle notamment du repêchage et de la première journée des joueurs autonomes comme des moments où les équipes démontraient beaucoup d’intérêt.
Même s’il n’a jamais eu la chance d’entrainer Dvorak, Tourigny n’hésite pas à le louanger. Le plus beau compliment qu’il lui fait, à mon avis, est quand il dit que Dvorak est un joueur sur lequel les entraineurs peuvent toujours se fier.
Dans le fond, quand tu mets un Christian Dvorak sur la glace, tu n’as pas peur. Tu sais que 99% du temps, il va prendre la bonne décision et qu’il ne mettra pas ton équipe dans le trouble.
Et le Canadien avait besoin d’un joueur de centre de la sorte avec la perte de Phillip Danault.