Andrei Vasilevskiy a blanchi ses adversaires à ses quatre dernières éliminations

Ce soir, il faut jouer comme s’il n’y avait pas de lendemain. Parce que si le Canadien subit une autre défaite contre le Lightning, sa quatrième de la série, c’est terminé. Pour la saison 2020-2021, il n’y aura véritablement aucun lendemain.

Le problème pour les hommes de Dominique Ducharme, à part le fait de jouer contre les champions en titre de la Coupe Stanley dans un match où ils tirent de l’arrière 0-3, porte un nom.

Il s’appelle Andrei Vasilevkiy.

Ce problème, qui se tient malheureusement devant la cage dans lequel le CH doit marquer des buts, a tendance à signer d’incroyables performances lorsqu’il élimine ses adversaires.

En fait, les quatre dernières fois où il a éliminé une équipe, donc contre les Stars pour la Coupe en 2020 et pour les trois premières séries (Panthers, Hurricanes, Islanders) des Bolts en 2021, Vasilevskiy a blanchi ses opposants de la feuille de pointage.

Le Russe de 26 ans fait face à un scénario similaire ce soir. S’il se dirige vers une victoire, il devra blanchir Montréal pour poursuivre sa séquence. Considérant qu’il a alloué seulement deux buts lors des deux premiers matchs de la finale, c’est une possibilité.

Attention, parce qu’il y a une nuance.

Si le Canadien parvient à éviter le coup de balais devant ses partisans ce soir, la série du portier de Tampa Bay n’en sera pas pour autant atteinte. On ne parle pas de chaque match où il y avait possibilité d’élimination, mais bien de chacune des victoires ayant permis au Lightning d’envoyer l’équipe qui lui faisait face en vacances.

« Donc techniquement, tout est beau si Montréal inscrit un but? », demanderont les superstitieux. Oui, techniquement, s’ils marquent, ils ne peuvent se faire blanchir. Mais ça reste qu’ils peuvent tout de même perdre. Secouer les cordages ce soir n’est pas synonyme d’incantation magique qui protège la Sainte-Flanelle des parcours de golf estivaux.

Rappelons que cette donnée, ça peut également n’être qu’une pure coïncidence, et ce n’est pas l’idéal de s’y accrocher comme à une bouée de sauvetage. Il vaut mieux se concentrer sur le plan de match.

Et advenant que le CH s’incline sans se faire blanchir, Vasilevskiy perdrait sa séquence au profit d’une deuxième Coupe Stanley remportée en deux ans. Le sacrifice doit être assez facile à assumer.

en rafale

– Nouvelle embauche pour les Sabres.

– Les prévisions météo ne sont pas clémentes envers Tampa Bay.

– On ne connaît pas la suite pour Aaron Rodgers.

– Repose en paix, Matiss.

– Nick Bjugstad reste avec le Wild.

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