Andrei Vasilevskiy joue présentement comme Carey Price devrait le faire

Depuis le début des séries, Carey Price est rien de moins que sensationnel. Il a mené les siens à la finale de la Coupe Stanley et sans lui, le CH ne serait pas là où il est en ce moment.

Le problème? Il a rencontré sa bête noire en finale, soit le Lightning de Tampa Bay.

L’idée de ce texte n’est pas de le planter parce que sans lui, le CH ne serait pas en finale. Ceci dit, on doit s’avouer que présentement, Price n’est pas le même gardien que depuis le début des séries.

Je ne lui attribue pas les défaites, ceci dit. Après tout, les attaquants du CH n’ont qu’un seul but en finale, ce qui est pas mal plus problématique que le reste.

Mais le problème, c’est que le succès des séries du Canadien est basé sur l’excellence de Price. Sans lui, le Canadien n’arrive pas à gagner.

Et quand c’est contre Andrei Vasilevskiy et le Lightning, Price n’arrive pas à répondre.

Dans les faits, à leurs huit derniers duels l’un contre l’autre, Carey Price se fait manger par le gardien russe. Son pourcentage d’efficacité est de loin inférieur.

Non, Price n’est pas à son meilleur contre Tampa. Le problème? En ce moment, le Canadien aurait besoin d’un Carey Price qui joue comme le cerbère de Tampa puisque c’est ce qui a fait son succès.

Oui, le fait que Tampa ait un gros club n’aide pas. Ceci dit, Vegas avait un gros club. Toronto aussi. Les Jets… aussi?

Le succès du CH repose sur Carey Price qui arrête absolument tout. Vasi n’a donné que deux déviations au Canadien, un peu comme Carey l’a fait depuis un mois.

Non, Carey Price n’a pas été mauvais. Ceci dit, il n’a pas été la MEILLEURE version de lui-même depuis deux matchs, ce qui est malheureusement fatal pour le CH.

Le Canadien a besoin d’un Price en forme et d’un Vasilevskiy qui laisse passer des tirs. À défaut de pouvoir freiner le gardien adverse, qui adore jouer contre le Canadien, aussi bien contrôler ce qu’on peut contrôler, n’est-ce pas?

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