Andrew Shaw ou Kris Versteeg? | La mauvaise foi | En rafale

Andrew Shaw ou Kris Versteeg?

Les Oilers d’Edmonton ont annoncé qu’ils avaient invité l’ailier Kris Versteeg à leur camp d’entraînement.

https://twitter.com/ESPN_NHL/status/774589935361794050

Versteeg devait initialement s’expatrier en Europe pour poursuivre sa carrière, mais une situation médicale liée à une blessure datant d’il y a quelques années a fait en sorte que son équipe n’a pu ajouter une police d’assurance à son contrat, si bien que ce dernier est rentré au bercail les mains vides.

Au cours de la dernière saison partagée entre les Hurricanes et les Kings, celui qui gagné la Coupe Stanley à deux occasions a récolté 15 buts et a ajouté 23 passes, pour un total de 38 points (77 matchs). L’année précédente, à Chicago, il avait marqué 14 fois et avait ajouté 20 mentions d’aide, pour un total de 34 points (61 matchs).

Pour sa part, Andrew Shaw a enregistré une statistique de 15 buts et 11 passes, pour un total de 26 points en 79 matchs, en 2014-15 et il a marqué 14 fois et a ajouté 20 passes, pour un total de 34 points, en 78 matchs, en 2015-16… À 25 ans, Shaw (5 pieds 11 pouces et 179 livres) demeure un attaquant un peu plus fougueux que Versteeg (5 pieds 11 pouces et 176 livres), mais le premier a coûté deux choix de deuxième ronde au Tricolore, alors que le second, âgé de 30 ans, n’aurait absolument rien coûté en terme « d’assets ».

L’an dernier, le CH avait tenté d’acquérir Versteeg en retour d’un choix de cinquième tour, mais le joueur avait utilisé sa clause de non-échange pour faire tomber la transaction.

https://twitter.com/stevezipay/status/614528176467914752

On peut assurément comparer les deux athlètes au niveau des performances et du style de jeu, mais d’autres éléments entrent en ligne de compte : Shaw ne rate pas souvent de match, alors que Versteeg est régulièrement sur la liste des blessés. Shaw a joué avec une seule équipe en carrière avant de débarquer à Montréal, tandis que l’autre a roulé sa bosse au sein de plusieurs formations du circuit Bettman (Boston, Chicago, Toronto, Philadelphie, Floride, de retour à Chicago, Caroline et finalement Los Angeles). Au niveau de l’attitude, Marc Bergevin a connu les deux lorsqu’il travaillait au sein de la direction des Blackhawks et il est à même de juger de la valeur des deux joueurs.

Avoir à choisir, Andrew Shaw aurait priorité sur Versteeg, même avec le prix payé pour en faire l’acquisition.

 

La mauvaise foi…

On a beau ne pas être en accord avec la transaction Subban-Weber, il ne faut pas pour autant dénigrer le jeu du nouveau meneur en défensive du CH en faisant preuve de mauvaise foi. Oui, on parle souvent de cet échange, comme on a longuement parlé des transactions Patrick Roy et Eric Lindros (on en parle encore!), mais lorsqu’un mouvement de personnel d’une telle envergure survient, comment éviter le sujet?

Weber est, quoi qu’on en dise, un défenseur d’élite sur toute la planète hockey.

À titre d’exemple, durant la rencontre de vendredi soir opposant le Canada aux États-Unis, j’ai sorti les messages du compte Twitter d’un membre de la congrégation des amateurs de statistiques avancées. Ce n’est pas là une attaque en règle contre une personne en particulier, loin de là, c’est simplement pour démontrer à quel point l’aspect « analytics » peut, occasionnellement ou souvent, cela dépend, faire détourner le regard sur ce qui se passe réellement lors d’un match de hockey.

Au cours du match d’hier, plusieurs personnes ont noté l’indiscipline de Weber, avec raison. Or, au niveau de la discipline et du fait d’écoper de mauvaises pénalités qui peuvent mettre un club dans l’embarras, celui que le CH a cédé pour obtenir l’arrière des Predators de Nashville n’avait pas son pareil dans la LNH. Par ailleurs, affirmer que Weber n’était pas impliqué dans le jeu lors du match d’hier ne peut être perçu autrement que de la mauvaise foi…

Peu importe le rendement de Weber, on s’amuse à ridiculiser tous ses faits et gestes en comparant avec celui qu’on a laissé aller pour obtenir ses services.

Le qualifier de quatrième arrière « correct » est également une exagération éhontée.

On le compare même à un sixième ou septième défenseur dans le hockey d’il y a cinq ans…

Même quand Weber assène une solide mise en échec, certains refusent de reconnaître tout élément de son jeu et refusent de lui donner un tant soit peu de crédit, ce qui se traduit par de la mauvaise foi.

Le cynisme de la communauté des statistiques avancées a de quoi laisser perplexe sur leur valeur réelle. Oui ces chiffres en disent beaucoup sur le rendement d’un joueur, mais on le répète, ils ne disent pas tout.

 

 

En rafale

– Il n’y aura pas de suspension suite au match robuste disputé hier entre le Canada et les États-Unis.

– Est-ce que Carey Price a l’habitude de démarrer lentement?

– Jeff Brown était furieux suite au match hors concours entre les 67’s d’Ottawa et les Olympiques de Gatineau.

– Michal Neuvirth devant le filet de l’équipe de son pays.

– La liste de tous les joueurs invités à des camps d’entraînement de la LNH.

– On veut s’améliorer chez les Russes.

– Jordan Staal s’ennuiera de son frère, Eric, en Caroline. (The News & Observer)

– Steven Stamkos a donné quelques conseils à son coéquipier d’équipe Canada, John Tavares, pour l’aider à manœuvrer avec le facteur « Toronto » lorsqu’il aura le statut de joueur autonome sans compensation. (ESPN)

– Pour Pierre LeBrun, il ne fait aucun doute que Tavares veut passer toute sa carrière avec les Islanders de New York. (TSN)

– Carey Price prêt à aller de l’avant.

– Le curieux cas de Kris Russell (NBC)

– Tomas Plekanec au sommet pour les mises au jeu…

– Une rencontre d’équipe uniquement entre joueurs au menu, ce qui généralement, n’est pas très bon pour un coach.

 

 

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