Andrew Shaw tente d’aider à sa façon avec des mauvais coups

Le moral doit être assez bas, dans le vestiaire du Canadien. Vraisemblablement, la saison de misère se poursuivra jusqu’à la fin, alors que les victoires refusent de s’aligner pour l’équipe.

Même si ça doit être difficile d’infuser de la positivité au groupe de joueurs, Andrew Shaw fait de son mieux pour rendre l’ambiance un peu moins lourde… À sa façon. Depuis quelque temps, l’ancien des Blackhawks se spécialise dans les mauvais coups.

Shaw a raconté à Marc-Antoine Godin le coup dont il était le plus fier, cette saison, une plaisanterie assez poussée à l’endroit de Paul Byron.

« J’ai pris l’auto de Paulie, qui était dans le garage sous le centre d’entraînement, et je suis allé la stationner au supermarché Avril. Je suis revenu en courant, j’ai pris ma douche et personne n’a su ce que j’avais fait. Lui il cherchait son auto. Il a emprunté le camion de Shea Weber pour circuler dans les alentours et essayer de la trouver. »

La vengeance est ensuite venue de la part de ses coéquipiers, qui ont rempli la voiture du #65 de popcorn. Même si sa voiture était sale, il a tout de même été en mesure de tourner cette situation à son profit, lorsqu’il a demandé à la compagnie de nettoyage de lui faire une fausse facture de 3700$ afin de charger à Brendan Gallagher plus de 3000$ de plus qu’il aurait dû.

Une chose est certaine, Shaw et Gallagher ont du caractère. Et c’est positif, pour un vestiaire.

Le défi précis de Shaw est clair : transformer les moments passés à l’aréna en activité plutôt qu’en tâche.

« J’essaie de garder l’ambiance légère autour de l’équipe, car les choses peuvent piquer du nez assez vite au sein d’une équipe perdante. En attendant qu’on puisse aligner quelques victoires, il faut demeurer positif et nourrir une culture où l’on a du plaisir à venir à l’aréna tous les jours. »

Ça, c’est le type de leader dont une équipe a besoin. Si Marc Bergevin n’a peut-être pas eu raison de sacrifier autant de choix pour faire l’acquisition de la petite peste, il ne s’est trompé en disant qu’il avait rajouté beaucoup de caractère/leadership à son équipe. Celui-ci est différent que celui de Weber, sans aucun doute, mais tout aussi efficace.

Je me demande d’ailleurs ce que ce dernier en pense, de ces mauvais coups-là. 

On vous rappelle qu’il y aurait, selon l’agent de Phillip Danault et mon collègue Maxime Truman, des clans dans le vestiaire. Est-ce qu’on retrouve les farceurs d’un côté et les autres à l’autre extrémité?

PLUS DE NOUVELLES