Lors de son point de presse de fin de saison, Marc Bergevin a mis l’accent sur quelques qualités, dont la vitesse et la jeunesse. Par contre, le mot «caractère» est également revenu souvent dans la conversation.
Il semble que le Canadien continuera de bâtir grâce à ce critère, qui s’avère périmé, selon certains.
S’il y en a un qui respecte cette exigence, c’est bien Antoine Roussel. L’attaquant natif de Roubaix, en France, a encore une fois ramassé une tonne de minutes de pénalité, cette saison.
Le problème, c’est que sa production offensive a été désastreuse, si on la compare à celle des années précédentes.
Plusieurs se demandent d’ailleurs si les Stars retiendront ses services, cet été, malgré un manque flagrant de profondeur offensive. À la défense de Roussel, le bottom 6 de l’équipe a été pitoyable… Mais ça n’excuse rien pour autant.
L’attaquant a écoulé cette saison la dernière année d’un contrat de 4 ans lui offrant une somme de 2 millions de dollars par année. Une somme tout à fait respectable, disons le.
En demandera-t-il autant, cet été?
À l’entendre parler, on se demande si LUI veut retourner à Dallas. Il prend l’élimination de l’équipe avec un goût amer. Il était de passage au 91,9, cet après-midi, et a discuté de sa situation… pendant qu’il faisait du roller avec sa blonde et son enfant.
Les réponses que Roussel reçoit de ses dirigeants ressemblent toutes à des ‘On verra’, selon ce qu’il dit.
Lorsque JiC lui a demandé s’il était confiant de retourner à Dallas, le Français a répondu que «plus ou moins, non». Il demeure ouvert aux offres d’autres équipes…
Montréal? Il ne le sait pas…
Je vais me permettre de citer un vieux texte de mon collègue Maxime Truman, à ce sujet.
« Mais une source me mentionne de regarder aussi du côté d’Antoine Roussel, à Dallas. Roussel possède toujours une autre année à son contrat, mais il serait dans le viseur de Marc Bergevin. Intéressant…
Roussel est un Français qui a joué son hockey junior à Chicoutimi. Il a 27 ans, mesure 6’0 et pèse 200 livres. Il n’a pas peur de personne sur la patinoire et bien évidemment, il s’exprime à merveille dans la langue de Molière. »
– Février 2017