Quand un sportif arrive dans un nouvel environnement et apprend une nouvelle langue au passage, cela fait toujours jaser en masse.
Prenons un exemple de baseball. Vladimir Guerrero Jr. apprend, depuis des années, à parler en anglais. Il le faisait avec ses coéquipiers seulement par le passé, mais récemment, il s’est mis à parler devant les caméras.
Au camp des Blue Jays de Toronto, on le voit parler en anglais.
«I just want to bring the jacket back.»
Vladdy tells @thehazelmae that he wants to see the return of the home run jacket. 👀
Check out a sneak peek from Blue Jays Central’s The Interview Room series, which kicks off with the season opener on March 28th. 👇 pic.twitter.com/93AFzvxRt8
— Sportsnet (@Sportsnet) March 15, 2024
Au baseball, le débat est assez présent en raison du fait que plusieurs joueurs ont recours à des traducteurs, un concept qui n’est pas aussi présent dans la culture du hockey, clairement.
Vladdy se fait d’ailleurs applaudir pour ses efforts.
Ceci dit, vous savez comme moi qu’il y a une nuance entre parler anglais au baseball et apprendre le français au Québec au hockey. Ceux qui apprennent l’anglais le font pour pratiquer leur sport plus efficacement.
Mais les joueurs du Canadien qui apprennent le français le font pour les fans. Donc forcément, ils sont moins nombreux à le faire… même si on voit parfois des gars qui ont une base faire des efforts.
« C’était pas pire quand même, écoute! »
Logan Mailloux ne parle pas juste français, il parle Québécois! 😂👌 pic.twitter.com/NJvzaFjqCJ
— RDS (@RDSca) March 13, 2024
Et c’est ce qui nous amène au Canadien.
Ce matin, sur les ondes de BPM Sports, Réjean Tremblay a parlé de Nick Suzuki et de ses progrès sur la glace, mais il a dévié vers sa promesse d’apprendre le français.
Il s’est simplement demandé où il en était dans son apprentissage.
Il est vrai que la question est bonne. Après tout, quand il a été nommé capitaine du Canadien, Suzuki a promis d’apprendre le français, comme bien des gens l’ont déjà promis.
Je l’ai déjà écrit, mais on sent que les promesses du capitaine ne sont pas vides. Dès le jour où il a été nommé capitaine, il semblait comprendre (en partie) le français, ce qui est un bon signe. On sait aussi qu’il fait des progrès et qu’il peut parler aux gens en français… loin des caméras.
Mais la prochaine étape, pour faire du chemin sur le commentaire de Réjean Tremblay, c’est de le faire en entrevue. Et clairement, s’il ne fait, il sera plus applaudi qu’humilié en cas d’erreur.