L’heure est aux changements de nom pour plusieurs équipes sportives nord-américaines par les temps qui courent. L’organisation de Washington dans la NFL a dû se débarrasser du nom Redskins l’été dernier, Edmonton a dû dire adieu aux Eskimos (LCF) quelques semaines plus tard et on apprenait plus tôt cette semaine que les Indians de Cleveland (MLB) seront connus sous un nouveau pseudo d’ici quelques années.
Si les Blackhawks tiennent pour le moment à garder leur image intacte, le doute se tourne maintenant au nord de la frontière dans la LNH. Le logo des Canucks est ce qui provoque une nouvelle consternation.
The iconic 23-year-old orca logo donned by Vancouver Canucks players and fans has come under fire as an example of cultural appropriation and the continuation of colonialism.
Publié par 660 NEWS sur Mardi 15 décembre 2020
Un professeur de l’Université du Manitoba, Sean Carleton, réclame que l’orque, emblème de l’équipe de Vancouver depuis 1997, soit retiré des uniformes et différentes installations des Nucks.
C’est que le logo est teinté d’un style artistique signature des Premières Nations de la côte Ouest canadienne. Carleton ne comprend pas comment l’équipe peut entretenir une saine relation avec ces groupes en monétisant un art qui leur appartient.
Le blogue partisan Fanadiens a d’ailleurs publié un mot sur le sujet.
In light of sports teams in Cleveland, Washington, and Edmonton getting rid of racist and appropriated Indigenous team names/logos, it's time to have a discussion about the Vancouver @Canucks's Indigenous appropriated Orca logo. Here's a thread. pic.twitter.com/QCuR6zoBae
— Sean Carleton (@SeanCarleton) December 14, 2020
Je suis le premier à me lever pour défendre ces causes. Je n’ai jamais compris pourquoi des gens s’opposent au changement de nom des Redskins, qui en passant, est un terme dégueulasse au niveau moral. Cette fois, par contre, je me permets de freiner mon élan.
Les deux situations sont complètement différentes. À Washington, on parle d’un terme qui était (très) dénigrant pour les communautés autochtones. À Vancouver, c’est plutôt un manque de reconnaissance qui est pointé du doigt.
Je préfère attendre que le dossier évolue avant de me forger une opinion. Aussi surprenant que cela puisse paraître, je ne suis pas un expert en histoire des Premières Nations.
Lorsque les enjeux seront bien présentés et expliqués, on pourra prendre position.