Après 16 matchs, l’effort de Pierre-Luc Dubois est critiqué à Los Angeles

Le dossier Pierre-Luc Dubois a été celui qui a le plus fait jaser cet été aux quatre coins de la Ligue nationale de hockey.

Et je ne pense pas qu’il soit vraiment nécessaire de rappeler tous les détails de cette histoire un peu ridicule. 

Le Québécois se retrouve désormais à Los Angeles, avec un club qui a le talent pour se rendre jusqu’au bout. Les Kings sont allés le chercher parce qu’ils croyaient que Dubois allait venir ajouter du talent brut et de la profondeur à la position de centre, ce qui est logique parce que le joueur a de superbes qualités dans son sac à outils.

Mais ces qualités-là, on les voit quand Dubois veut se donner à fond… Et il est là, le problème.

Son inconstance a été critiquée dans le passé lorsqu’il évoluait pour les Blue Jackets et les Jets. Les choses ne sont pas différentes, maintenant qu’il porte les couleurs des Kings.

Helene Elliott, une journaliste attitrée à la couverture du sport à Los Angeles, l’a lancé en dessous de l’autobus en raison du manque d’effort qu’on voit chez Dubois depuis le début de la saison :

Il devrait ressentir plus d’urgence après avoir obtenu l’échange qu’il voulait – encore une fois – et après avoir atterri avec une équipe qui a de grandes aspirations en séries éliminatoires. – Helene Elliott

Pierre-Luc Dubois compte neuf points (cinq buts) en seize matchs cette saison avec sa nouvelle équipe.

On parle d’une production « correcte », sans plus… Surtout dans le contexte où le Québécois gagne un salaire de 8.5 M$ par année.

Mais les points ne sont pas importants si le joueur donne l’effort voulu un match sur deux. Dubois a tout ce qu’il faut pour être utile à son équipe : il a le gros gabarit, il est doté de belles qualités offensives et il peut être responsable sur la patinoire au niveau défensif.

Les choses sont mieux de se placer pour Dubois et les Kings parce que Rob Blake (DG) pourrait commencer à perdre des cheveux assez rapidement.

Alex Iafallo, qui a été acquis par les Jets dans la transaction, est utilisé à toutes les sauces à Winnipeg parce qu’il fait les choses comme il le faut. L’ancien attaquant des Kings est d’ailleurs en train de connaître sa meilleure saison au niveau offensif (13 points en 17 rencontres), et Gabriel Vilardi n’a joué que trois matchs jusqu’ici pour les Jets, qui ont une fiche de 10-5-2 depuis l’amorce de la campagne. 

Il est trop tôt pour y en arriver à une conclusion, mais en ce moment, on peut croire que les Jets ont gagné la transaction.

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