Le français chez les membres de l’organisation du CH, c’est un sujet qui fait couler beaucoup d’encre. Est-ce que Nick Suzuki devrait faire plus d’efforts pour parler français? Cole Caufield? Jeff Gorton même?
Aucune de ces trois personnalités importantes du CH n’a fait un semblant d’entrevue complète en français et c’est quelque chose d’incompréhensible, selon Brendan Kelly, auteur d’un tout nouveau livre : Le CH et son peuple.
Qui est Brendan Kelly? C’est un journaliste de The Gazette qui est d’origine écossaise. Il s’est installé jeune au Québec et a appris la langue française pour mieux comprendre les gens et leur culture.
Aujourd’hui, alors qu’il s’exprime très bien en français, il fait la promotion de son livre et en a profité pour lancer un message aux joueurs du Canadien et plus particulièrement à son capitaine Nick Suzuki.
Nouveau livre sur le CH: «Je ne comprends pas que Nick Suzuki, le capitaine, n’a pas appris le français en cinq ans!» (@MylouRichard) https://t.co/HoNTbu3doq
— Le Journal de Montréal (@JdeMontreal) October 7, 2024
«Je ne comprends pas que Nick Suzuki, le capitaine, n’a pas appris le français en cinq ans!» – Brendan Kelly
Ces propos ont été recueillis par Mylène Richard, du Journal de Montréal.
Dans l’article, on découvre la théorie de Kelly quant à l’importance du français. Selon lui, si les joueurs ne le comprennent pas, ils ne peuvent pas comprendre la culture d’ici.
Il n’a épargné personne, critiquant même Jeff Gorton, qui avait promis de prendre des cours de français, mais qui n’a toujours pas donné une entrevue ou même répondu à quelques questions en français.
C’est définitivement un sujet délicat et c’est dur d’imposer quelque chose comme une langue en 2024 à des joueurs de la LNH. Par contre, est-ce qu’il pourrait y avoir un meilleur effort de la part des joueurs pour communiquer en français? Certainement. Le CH pourrait s’inspirer de Jason Maas, l’entraineur-chef des Alouettes de Montréal, qui pousse ses joueurs à comprendre l’histoire du football au Québec et les incite à apprendre des mots et des expressions en français. Après les victoires, ils comptent leurs points en français par exemple. Ce genre de petits gestes a soudé l’équipe en route vers une première coupe Grey en treize ans.
Le plus grand problème à Montréal c’est que tout prend des proportions exponentielles. Moindrement qu’un joueur fait un faux pas dans une entrevue en français, ça va faire la une de tous les journaux en ville. Est-ce qu’une partie de la prudence peut venir de cet aspect? Peut être et il faut en être conscients également.
Ça prend le bon équilibre dans tout ça, et Kelly le précise dans son point de vue. Il ne s’attend pas à ce que tous les joueurs soient bilingues non plus.