Après-match: Le Tricolore s’éclate face aux Oilers – Galchenyuk: Chercher ce que l’on a déjà

En ce weekend du SuperBowl 50, le Canadien a fait plaisir à ses jeunes partisans en l’emportant de façon décisive face aux Oilers.

 

Source: nhl.com

Menée par un Tomas Plekanec revigoré, la troupe de Michel Therrien a démontré pour une rare fois depuis longtemps de l’opportunisme en marquant lors des moments clés du match.

Le cerbère Ben Scrivens a offert sa meilleure performance avec le Tricolore pour mériter sa première victoire avec sa nouvelle équipe.

Les pots et les fleurs

-Tomas Plekanec a pleinement mérité la première étoile de la rencontre avec une récolte de 4 points.

Disons que cela permet d’augmenter sa valeur sur le marché…#JustSaying

-Gallagher et Galchenyuk ont su ouvrir l’espace pour que Plecky connaisse sa grosse soirée après-midi.

-Lars Eller a connu un fort match et il en a rajouté en marquant d’un tir franc. Ça fait longtemps que nous n’avions pas vu ça chez le Canadien.

– Ben Scrivens mérite beaucoup de crédit pour ce gain. Il a levé son jeu d’un cran face à son ancienne équipe. Il a semblé vouloir passer un message clair.

J’ai l’impression que Jordan Eberle n’avait pas le # de Scrivens à l’entraînement.

-Le défenseur étoile P.K. Subban s’est distingué offensivement en ratant le filet déjouant Talbot d’un tir précis.

Il est dans une excellente séquence le #76!

-Comme une rencontre parfaite est généralement remplie de bonnes nouvelles, Tom Gilbert a enfilé son premier de l’année.

– Du côté des Oilers, certains slip coquilles devaient sentir la rose des danseuses montréalaises car les boys n’avaient rien dans les jambes.

-McDavid, Hall et Yakupov ont été pratiquement invisibles. Seul Jordan Eberle a obtenu de réelles chances de marquer.

-Le problème d’Edmonton est clairement la défensive. Le jeu de Justin Schultz est épouvantable et la sensation Daniel Nurse nous fait penser à Nathan Beaulieu.

-Il y a avait des observateurs attentifs au Centre Bell aujourd’hui.

Journée parfaite pour se montrer sous son plus beau jour! N’est-ce pas Eller, Plekanec et Gilbert?

Alex Galchenyuk, un dossier beaucoup trop tôt pour abandonner

Cette année de chute libre du Canadien amène bien des partisans à lancer la serviette et ainsi s’en prendre au personnel de son équipe favorite qui peine à gagner des points au classement.

Plusieurs d’entre eux réclament la tête de l’entraîneur-chef ou celle du directeur général qui semble dormir au gaz dans ses beaux habits.

Le moment le plus sensible pour le partisan montréalais est lorsqu’il s’agit de parler de transactions possibles. Comme dans le classique d’EA Sports, il est permis de concocter des échanges pour les meilleurs joueurs en offrant que des bouts de rondelle. #irréel

Au cours des derniers jours, je me suis étonné à lire des articles et des messages mentionnant la possibilité d’échanger Alex Galchenyuk.

Dans le fond, on réclame haut et fort vouloir finir dans le bas du classement pour repêcher un joueur étoile en devenir, mais nous cherchons à échanger celui que nous avons obtenu dans de telles circonstances. #FailForNail #Matthews

Sans être un fan de Chucky, j’ai toujours apprécié son ardeur au travail et j’estime qu’il apporte sa touche de talent au Tricolore qui n’en regorge pas.

Si je me penche sur les morceaux essentiels du Canadien, je considère que nous devons garder en tête ce jeune homme de 21 ans. Il fait, à mon avis, partie du noyau intouchable du club montréalais accompagné de Price, Subban, Pacioretty et Gallagher.

La présence du Capitaine sur cette liste est teinte de scepticisme par contre…

 

Source: canadien.nhl.com

Repêché en 2012, le #27 du Canadien est le meilleur de sa cuvée jusqu’à maintenant et il a cumulé, depuis le début de sa jeune carrière, des chiffres qui nous portent à être patient.

Lors des encans précédents celui de sa sélection, Jonathan Huberdeau, Ryan Johansen et Tyler Séguin ont été sélectionnés au tout début de leur repêchage. Pourtant, à la lueur des chiffres et des constatations, Galchenyuk a tout pour nous laisser croire qu’il sera, un jour, un joueur de leur calibre.

 

 

Adoptant un style de jeu similaire, tous ces attaquants ont fait face à l’adversité tôt dans leur carrière. Récoltant des points de temps à autre, ce quatuor talentueux peut se permettre de faire l’envie de plusieurs.

Il est juste que sa moyenne de points est inférieur aux comparables, mais…

-Galchenyuk n’a pratiquement JAMAIS évolué avec des joueurs de premiers trios.

On est loin de Bergeron, Jagr, Nash, etc…

-Son temps d’utilisation frôle le ridicule par moments quand on analyse la qualité du jeu de ses coéquipiers.

J’ose croire qu’en jouant 2 minutes de plus par match, nous pourrions compter une vingtaine de points de plus au compteur.

Une image de mauvais garçon est trainée par Galchenyuk et il fait tout pour en ajouter semaine après semaine. Cette même image que Seguin avait à Boston et Johansen à Columbus.

À voir ce qu’ils ont l’air dans leurs nouveaux uniformes, est-ce que ce serait une bonne décision d’envoyer le #27 sous d’autres cieux?

Et si, Alex Galchenyuk était le joueur que l’on souhaite tellement repêcher au centre?

Marc, sois prudent et patient!

Avec Galchenyuk bien sûr…

 

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