Après match : le CH se fait ramasser par les Panthers | Plekanec est plus que décevant | En rafale

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Les Panthers de la Floride et le trio Jaromir Jagr, Aleksander Barkov et Jonathan Huberdeau étaient au Centre Bell ce soir, pour faire face à une équipe des Canadiens décimée par les blessures.

L’équipe qui avait disputé un match préparatoire contre ces mêmes Panthers à Québec, le 25 septembre dernier aurait de meilleures chances de gagner que l’alignement de ce soir.

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Première période

L’alignement partant du Tricolore n’a rien pour rassurer les partisans face à une équipe aussi puissante que les Panthers.

Certaines personnes sont totalement subjuguées par la tournure de la situation à Montréal.

Le vétéran de 108 ans, Jaromir Jagr a reçu un bel accueil de la part de la foule du Centre Bell, tout comme l’entraîneur Gerard Gallant, dont l’absence au sein du groupe d’entraîneurs du CH semble se faire sentir.

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Jaromir Jagr se démarque dès sa première présence et il crée une bonne occasion de marquer, alors que son trio s’installe confortablement en zone des Canadiens. Jagr affirme qu’il veut jouer à Montréal depuis plusieurs années et jamais le mariage ne s’est concrétisé, faute d’intérêt de la part du DG, Marc Bergevin. C’est possiblement la plus grosse bourde de toute sa carrière à titre de grand patron du CH.

Lucas Lessio, qui possède un gabarit assez imposant, impressionne par sa vitesse, il a une manière de couper au filet qui rappelle vraiment celle digne de plusieurs bons francs-tireurs dans la LNH, le seul hic, c’est qu’il n’a pas le compas dans l’œil des meilleurs.

Peu après un superbe jeu en repli défensif de Mark Barberio, le défenseur des Canadiens est à l’origine de la première occasion de marquer du Tricolore, mais Al Montoya réalise un arrêt in extremis et il sort ensuite la jambière pour frustrer Phillip Danault sur le retour de lancer.

Les Panthers prennent les devants sur une poussée à quatre contre deux causée par un déploiement défensif médiocre des Canadiens. Vincent Trocheck complète un bel échange qui mystifie la défensive montréalaise.

Les Panthers dictent allègrement l’allure de cette période. La troupe de Michel Therrien est complètement désorganisée.

Mike Brown jette les gants contre Shawn Thornton, dans une bataille qui se résume à du tirage de chandail. Séparé de Brown un peu prématurément par les officiels, Thornton était en furie et il n’a aucunement hésité à faire savoir sa manière de penser au gars zébré.

Une bataille qui n’a aucune utilité, comme c’est le cas la plupart du temps.

Lucas Lessio a déjà trois lancers au filet et il reste deux minutes à jouer à la première période. Il est en train de montrer de très belles choses lui.

La période prend fin alors que Montréal menace le filet adverse pendant que les dernières secondes s’écoulent au cadran. Trop peu, trop tard.

Deuxième période

En première période, Stefan Matteau ne s’est pas démarqué, comme ça a été le cas depuis son arrivée à Montréal. Il devra décider ce qu’il désire comme carrière professionnelle, soit il y met les efforts, soit il s’assure de changer d’équipe régulièrement pour finir en Europe ou dans la AHL…

Alex Galchenyuk se rend coupable d’un bâton élevé et comme il y a présence de sang, les Panthers se retrouvent avec une supériorité numérique de quatre minutes…

Est-ce que Galchenyuk va être boudé par son entraîneur par la suite? #PartieDuProcessus

L’avantage numérique des Panthers est écourté puisque Reilly Smith fait trébucher Andreï Markov et se voit indiquer le chemin du banc des pénalités. Mais de retour à cinq contre quatre, Nick Bjugstad frappe une rondelle au vol et double l’avance des siens. Sur le jeu, Condon n’est pas à blâmer.

Après 10 minutes de jeu en deuxième période, les Panthers ont six tirs au but et le CH un seul… Et pas le tir le plus dangereux.

Les Panthers font 3-0 sur le troisième filet de Jiri Hudler dans l’uniforme de la Floride.

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Pendant ce temps, l’horloge tourne…

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Alex Galchenyuk continue sur sa lancée productive et il réduit l’écart à 3-1 avec un tir décoché avec une rapidité étonnante.

La période prend fin alors que les Panthers ont une priorité de deux buts.

Troisième période

Michael McCarron voit Garrett Wilson frapper solidement le défenseur Alexeï Emelin et il se porte à la défense de son coéquipier. McCarron est vraiment un costaud et il n’hésite jamais à rappeler un adversaire à l’ordre.

Le CH doit éviter d’en faire un matamore, il a le talent pour s’illustrer sur une base régulière au sein d’un troisième trio.

Nick Bjugstad effectue une belle poussée en zone du Tricolore et son tir termine sa course directement sur le poteau derrière Condon.

De l’autre côté de la patinoire, le CH menace, mais Sven Andrighetto n’est pas en mesure de compléter le travail de Galchenyuk, encore lui.

Les Panthers ont moins d’énergie en troisième période, eux qui ont joué hier soir. Ce sera au tour du CH de disputer un deuxième match en autant de soirs demain, contre les Sabres à Buffalo.

Pas évident de mettre le numéro de chacun des joueurs blessés du CH sur une seule et même carte de prompt rétablissement.

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Les félins mettent le match hors de portée et font 4-1 par l’entremise du trio Jagr-Barkov-Huberdeau… Barkov complète et le CH n’est vraisemblablement pas de taille.

Le Centre Bell se vide rapidement après le but. La fin de saison sera pénible et les décideurs devront prendre des décisions importantes au terme de la campagne.

L’équipe de Michel Therrien a beau manquer de talent, ce n’est pas une raison pour manquer de fougue et d’émotion. Le cas Tomas Plekanec est particulièrement décevant, le numéro 14 ne fait aucun effort. Pourtant, il a eu du temps d’utilisation.

Les Canadiens s’inclinent par la marque de 4-1 contre une formation fatiguée.

En rafale

– La santé de Michael Bournival ne s’améliore pas. C’est triste pour le jeune athlète. Il doit peut-être envisager un changement de carrière, question de ne pas handicaper son avenir. Connor Crisp est également aux prises avec une commotion cérébrale. LIEN

– Selon Craig Button et Jeff O’Neill, de TSN, Steven Stamkos a de bonnes chances d’aboutir à Buffalo, Montréal ou Detroit et il a aussi d’excellentes chances de rester à Tampa Bay.

– Un 1200e match en carrière pour Vincent Lecavalier. Lecavalier a affirmé qu’il prendrait sa retraite au terme de la présente campagne, mais on peut dire sans aucun doute qu’il aura connu une très belle carrière.

– Les Red Wings ont l’œil pour repérer le talent…

– Fail : un arbitre qui vient prendre place au banc des Red Wings…