Le Canadien a beau avoir remporté son match face aux Bruins, hier soir, c’est un gout amer de défaite que j’ai dans la bouche ce matin.
Le CH a beau toujours trôner au sommet du classement général de la LNH (11-1-1) ce matin, je me sens moins bien à l’intérieur que samedi matin dernier (soit le lendemain du revers de 10 à 0 de l’équipe à Columbus).
Et ce n’est pas parce que l’équipe a encore une fois tiré près de 2 fois moins que l’adversaire sur l’autre gardien, hier. Non!
C’est parce nos voisins du Sud, très près de nous dois-je rappeler, ont décidé qu’élire Donald Trump était une bonne idée, que ça prenait un aussi gros changement à la garde (establishment) démocrate (Clinton, Obama et compagnie). Une personne sur deux, du moins…
J’ai comme l’impression que plusieurs personnes regrettent (un peu du moins) leur décision non éclairée (d’hier) ce matin, un peu comme au lendemain du Brexit…
La montée de Donald Trump me rappelle celle d’un certain Adolf Hitler. Attention, j’ai bien dit la montée et non le gars lui-même.
Hitler ne faisait rien comme les autres. Il avait un plan différent de tous les autres politiciens. L’élite en place ne voulait rien savoir de lui. L’élite riait de lui… Mais en est venu à le craindre. Hitler a bénéficié des difficultés qu’il y avait dans un pays afin de donner espoir à ses habitants avec du vide. Il ne cachait pas que certaines personnes avaient davantage leur place dans le pays (que d’autres).
Et il a écrit l’histoire (avec le mauvais crayon, mais il l’a écrite quand même).
Attention, je me répète, je compare l’arrivée à la présidence de Trump à la montée vers le pouvoir d’Adolf Hitler. Pas les 2 hommes. Pas leur personnalité et leurs faits d’armes.
Espérons que Donald Trump ne viendra pas scrapper tant d’années à bâtir quelque chose. Tant de sécurité et de paix acquises durement.
«Parle-nous de hockey, DLC!»
J’y arrivais justement.
Vous ne trouvez pas qu’il y a un lien à faire entre tous les analystes politiques, les spécialistes, les sondeurs, les journalistes hautains et les experts en politique qui nous disaient que Trump n’avait aucune chance de gagner à cause des chiffres…
Et nos amis les gourous des stats avancées?
Vous ne trouvez pas qu’il s’agit d’une autre petite grosse défaite pour les gens qui tentent d’expliquer (toute) la complexe réalité avec des chiffres, des graphiques et des tableaux? Les chiffres ne disent jamais tout (bien que l’on aimerait ça en ta*).
Déjà que de décrire Shea Weber comme un joueur moyen et inquiétant ou Andrew Shaw comme un gars qui a des débuts extrêmement prometteurs en étaient, des défaites…
Autre preuve que les chiffres/stats ne peuvent pas tjrs tout expliquer/prédire… #Élections
— DansLesCoulisses (@DLCoulisses) November 9, 2016
«Mais on ne pouvait pas prévoir le vote silencieux, la colère du centre des États-Unis, la…»
Stop! On est 100 % d’accord là-dessus. Et c’est là mon point : Même les meilleures données mathématiques ne peuvent pas arriver à tout prévoir et à tout prédire. Mêmes les chiffres que nous donnent de beaux programmes informatiques à je ne sais trop combien de sous ne peuvent pas tout voir. Autant dans le sport qu’en politique. Ça se joue sur le terrain. Une tendance n’est jamais infaillible. Une donnée isolée n’est jamais 100 % fiable pour tout expliquer.
Au hockey, c’est la caractère, la chimie, le leadership, le style de jeu, l’harmonie, le système de jeu et j’en passe (beaucoup) qu’on n’arrive pas à quantifier (mas qui existent). C’est pourquoi une ou même deux/trois variables ne pourront jamais arriver à tout expliquer et à prévoir l’avenir. Shea Weber est encore un excellent défenseur et Donald Trump est le nouveau président américain… Et Andrew Shaw n’a rien montré de plus prometteur face aux Bruins (une équipe faite pour lui semblait-il) hier, que depuis le début de la saison.
Alors continuez de prendre garde à ceux qui prétendent vous dire toute la vérité, rien que la vérité alors qu’ils vont tendent un tableau avec un axe X et un axe Y (ou un livre saint, by the way). Ouvrons nos yeux et apprenons collectivement notre leçon.
Et si vous êtes l’un de ces gourous là, faites attention la prochaine fois, lorsque vous sortez public avec l’une des analyses/prédictions sérieuses. Vous ne voudriez certes pas avoir l’air aussi fou que Rafaël Jacob, un analyste politique québécois qui annonçait la victoire d’Hillary Clinton en octobre, hehe!
Si vous faites de la business aux États-Unis (comme la LNH d’ailleurs), adoptez certaines stratégies contre une éventuelle période difficile (récession?). Parce que ça se peut…
Et si vous n’êtes qu’une simple personne qui craint un peu plus l’avenir aujourd’hui qu’hier, espérez… C’est ce qu’il nous/vous reste. Un peuple puissant a décidé de dire non à ce que la politique représente (dans le meilleur comme le pire)… Mais il a dit oui non pas à Jack Layton ou à Mario Dumont. Il a dit oui à un homme aux prises avec des allégations de racisme, de sexisme et autres.
Dire que dans 4 ans, on pourrait élire un sauveur qui ferait peut-être passer Donald Trump pour un grand sage : Kanye West. La race humaine me surprendra (parfois positivement, mais souvent négativement) toujours! Malheureusement, l’ignorance peut tuer.