Joel Armia, Jacob de la Rose et Phillip Danault sont admissibles à l’arbitrage salarial. Les trois joueurs sont en loi de se prévaloir de ce droit et ils ont jusqu’à 17h ce soir afin de statuer à ce sujet. Même s’ils se présentent en arbitrage pour débattre, les deux clans peuvent s’entendre entre cette période et le moment où l’arbitre dépose sa décision. Sur 30 joueurs qui ont participé à cette partie de boxe (l’an passé) qu’est de se présenter devant un arbitre, seul Nate Schmidt s’est rendu jusqu’au bout.
Arbitrage : Armia, Danault et De La Rose admissibles https://t.co/BiFFCPTeaN
— RDS (@RDSca) July 5, 2018
Souvenez-vous qu’en 2014, le clan Subban et Marc Bergevin avait atteint l’impasse dans leurs discussions et le dossier s’est dirigé dans les mains d’un arbitre. Un tel scénario, ça effrite les relations puisqu’une organisation doit dénigrer le joueur afin de justifier le salaire qu’il souhaite lui proposer. Vous savez bien qu’un dirigeant veut signer un joueur au plus petit montant possible. Subban n’a finalement pas terminé sa carrière avec le Canadien, même si au final de ce chapitre, il aura décroché un lucratif contrat de huit ans et 72 millions de dollars. Pas le même type de séance d’arbitrage, mais le principe demeure le même : dénigrer le joueur.
Dans le cas de Armia et JDLR, je n’ai pas de souci avec ça. S’ils se ramassent devant un arbitre, ce n’est pas bien grave (à mon avis). Toutefois, si Danault s’assoit sur le banc devant l’arbitre, c’est une autre chose. Le centre du Canadien a joué sur la chaise de premier centre plus souvent qu’autrement… et, mine de rien, il a fait produire Max Pacioretty et Alex Radulov. Bergevin ne veut certes pas se rendre jusque-là puisqu’il est un grand partisan du Québécois. D’ailleurs, que peut-il dire pour le dénigrer, même devant un arbitre? Le seul défaut de Danault, c’est que le Canadien le fait jouer au poste de premier pivot, alors qu’il est en réalité un 2e ou 3e centre.
Bergevin a tendance à donner des contrats ici et là à des joueurs de profondeur où pour son club-école, alors qu’un gars important comme Danault attend toujours de signer une nouvelle entente. Enfin bref, Danault doit éviter cette séance d’arbitrage à tout prix.