Le processus commence à devenir un véritable classique.
Le joueur en question est agent libre avec restriction. Il n’arrive pas à trouver un terrain d’entente avec sa formation. Les négociations semblent atteindre un point mort…
C’est à ce moment que la menace ultime d’un exil dans la KHL est lancée. Cette année, déjà deux patineurs ont utilisé cet argument massue dans le but de faire plier leurs patrons. Pour le moment, Nikita Zadorov et Andreas Athanasiou n’ont pas obtenu gain de cause en utilisant cette stratégie.
Il ne faut toutefois pas croire que celle-ci n’est utilisée qu’en guise de chantage, alors que certains joueurs tels que Valeri Nichushkin ont réellement mis leurs plans en exécution, quittant la LNH.
David Pastrnak pourrait-il suivre le pas? Selon son agent, c’est une réelle possibilité. Son clan serait même déjà en négociations avec deux équipes de la KHL.
L’alternative gagne en crédibilité lorsqu’on réalise qu’en traversant l’océan, Pastrnak aurait la chance d’arborer les couleurs de son pays aux Jeux Olympiques. Osera-t-il y faire le saut pour une campagne puis revenir poursuivre sa carrière au Massachusetts?
Tout est possible.
Le Tchèque a tout de même refusé une offre d’une valeur de 6 millions de dollars par campagne et d’une durée de 7 ans.
Exiger d’être rémunéré 8 millions de dollars par saison en n’ayant accumulé qu’une année sensationnelle semble à priori un brin exagéré…
Sauf que le talent de Pastrnak n’a pas de prix.