Il y a quelques jours, nous apprenions que les Panthers de la Floride et que les Stars de Dallas allaient devenir les deux premières équipes de la LHN à avoir droit à des amateurs dès le début de la saison. N’oublions pas que ça se décide État par État et non pas une seule règle pour tout le monde.
Quand on considère que les Canucks pourraient devoir jouer dans une autre province et que les Sharks de San Jose ne peuvent même pas tenir leur camp d’entrainement à la maison, on réalise qu’il y a un monde de différence entre les différentes villes.
En parlant des Sharks, ils seront en Arizona pour s’entraîner et pour lancer leur saison. Le 14 janvier, les deux équipes s’affronteront.
Et selon ce que l’organisation des Coyotes vient d’annoncer, ce match pourra se tenir devant des partisans puisque l’État de l’Arizona l’autorise. Les Sharks passent donc de « pas de domicile » à « jouer leur premier match de l’année sur la route devant des fans » en l’espace de quelques jours.
Fans, we’ll see you soon! 👋
President & CEO @MrXavierAG on the developing situation of attendance at @GilaRiverArena: pic.twitter.com/Xz3PSq3aug
— Arizona Coyotes (@ArizonaCoyotes) December 22, 2020
Vous avez droit à une blague de « les Coyotes auront plus de fans que tout le monde » en commentaires.
Mine de rien, les Panthers et les Coyotes, deux clubs qui n’attirent jamais de grandes foules, sont parmi les premières équipes à pouvoir avoir des amateurs. C’est quand même assez ironique, on va se le dire.
Espérons que le tout soit sécuritaire. Après tout, la LNH a réussi son retour l’été dernier grâce à un processus rigoureux dans une bulle. C’est la même chose pour la NBA… mais pas pour la MLB, qui a autorisé des fans au Texas lors de la Série de championnat de la Nationale et lors de la Série mondiale.
Et que dire de la NFL et ses nombreux cas chaque jour? Le fait qu’il n’y ait pas de bulle n’aide pas, mais la présence des amateurs non plus, non?
Autoriser des fans dans des États critiques comme la Floride ou le Texas, qui n’ont pas été épargnés par le virus, est sans aucun doute nécessaire économiquement pour ces équipes pauvres, mais c’est aussi de jouer avec le feu.
Rappelons que les journalistes ne sont pas encore autorisés officiellement à entrer dans les arénas, eux.