Aucun ancien DG du CH n’a obtenu un autre poste de DG dans la LNH après Montréal

Le poste de directeur général dans la Ligue nationale de hockey est un poste très prestigieux et très important.

C’est un poste qui vient avec d’énormes responsabilités et une mission claire : amener son club vers une ou des conquêtes du fameux trophée qu’est la Coupe Stanley.

Être directeur général dans la LNH, c’est une position très stressante.

Un DG doit composer avec une tonne de pression, que ce soit des médias ou des partisans, et ce, à chaque instant d’une saison.

Imaginez maintenant à quel point la pression est élevée sur la personne qui détient ce poste à Montréal chez le Canadien.

Cela doit être complètement fou.

Parlez-en à Marc Bergevin, qu’on a malheureusement vu dépérir avec les années lors de son règne à Montréal.

Chaque petit détail, chaque petite signature ou petite transaction est analysé, suranalysé et critiqué.

Bref, c’est une position très importante qui vient avec un immense lot de pression.

Cette position, à Montréal, elle a été comblée par 17 différentes personnes avant le présent détenteur du poste, Kent Hughes.

La statistique complètement absurde au sujet de ces 17 personnes, c’est qu’aucun d’entre eux n’a obtenu un autre poste de DG ailleurs dans la LNH après leur départ de Montréal.

Vous avez bien lu, cela veut dire qu’à chacun des congédiements ou des départs de ces 17 directeurs généraux, ce fut la fin de leur carrière de DG dans la LNH.

Cette statistique a été présentée hier soir pendant l’émission JiC.

C’est complètement fou comme statistique considérant le fait qu’en général, la LNH est un petit monde avec une petite clique de personnes qui sont généralement recyclées à travers la ligue.

Ce sont souvent les mêmes personnes qui sont de nouveau engagées par une autre équipe après avoir précédemment perdu leur poste.

Parlez-en à Kyle Dubas et Brad Treliving.

Bref, le constat est clair, les anciens DG du CH ne font vraiment pas l’unanimité dans la LNH.

Sinon, pourquoi aucun d’entre eux n’a été réengagé ailleurs?

Selon Jean-Charles Lajoie, c’est en grande partie dû au fait que les DG à Montréal ont beaucoup plus de pression que n’importe où ailleurs.

« La marmite de Montréal surexpose ses hommes de hockey. Le DG du CH ne peut travailler l’esprit aussi tranquille et en paix que celui des Predators de Nashville. […] Quand on rapporte que la grogne existe à Montréal au sujet du DG des Canadiens, ça finit par ne pas aider sa cause. » – Jean-Charles Lajoie

C’est comme si les autres équipes avaient peur de faire confiance à un DG qui a été « magané » à Montréal.

L’autre point, c’est le côté francophone de l’histoire.

Comme vous le savez sûrement, le Canadien engage (normalement) toujours un DG qui parle français.

Cela limite donc les options pour le CH lorsque le poste est disponible. Certains candidats ne sont donc même pas considérés étant donné qu’ils ne parlent pas français.

Donc, si on se fie à la statistique mentionnée plus haut, on peut déduire deux différentes choses.

Soit les autres équipes ne veulent pas un francophone comme DG, ou bien, le CH ne prend pas le meilleur DG disponible en focalisant uniquement sur les francophones.

Donc, lorsque ce directeur général devient disponible pour les autres équipes de la LNH, il ne ressort pas du lot parmi tous les autres candidats non francophones.

Il était premier de la liste seulement sur celle du CH, qui ne compte pas les options non francophones.

Bref, c’est une statistique qui choque et qui surprend à première vue, mais il ne faut pas oublier que cela pourrait également être un simple pur hasard.

En tout cas, pour l’instant, c’est une tendance qui existe, mais qui pourrait très bien être brisée prochainement si Marc Bergevin en venait à être engagé comme directeur général ailleurs dans la LNH.

En tout cas, on lui souhaite, et il a présentement de bonnes chances si l’on se fie aux dernières rumeurs.

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