Si je dis ceci, êtes-vous d’accord : la transaction Subban-Weber est le symbole de tout ce qui ne va pas avec le groupe de gestion du Canadien de Montréal? Cette phrase a été lancée par Brendan Kelly via le Montreal Gazette et je dois dire qu’elle fait de plus en plus de sens. Ce gars-là a été transigé à cause de son exubérance, une chose que la garde du Canadien semble incapable de tolérer et de gérer.
Here is some unsolicited advice for the #habs management: Start your restructuring at the top, not at the bottom. Here's my What the Puck column. https://t.co/eonIxS0cae
— Brendan Kelly (@brendanshowbiz) April 22, 2018
Je me souviens d’ailleurs lors d’un certain 24CH, où Subban est arrivé tout excité dans l’autobus, à la suite de l’embauche de Marc Bergevin et Michel Therrien, et où Carey Price lui a dit que ça avait changé… en voulant dire qu’il valait mieux être plus sérieux que le pape. Cela dit, la raison pour laquelle les Montréalais aimaient Subban pourrait être la même pour laquelle il a été échangé… Et disons qu’il a mis de l’ombre sur les dons du CH et des Molson et que ce n’était pas dans la fondation du CH.
Donc, le départ de Subban, la façon de gérer certains dossiers, dont ceux de Radulov et Markov, démontrent clairement que Marc Bergevin agit de façon émotive et cavalière sans trop y penser. Une gestion qui fait penser à de l’improvisation. Excellent point soulevé par Kelly à travers son billet. Depuis la sortie du roi et du prince lors de la dernière conférence de presse, les deux hommes juraient qu’ils avaient un plan. Mais quel plan? Le plan de mettre une équipe des années 90 sur la glace, comme l’a dit Richard Labbé?
Aujourd’hui, la LNH est axée sur l’offensive et non de construire autour d’un gardien et jouer «défensif».
Pour retrouver une culture et une attitude gagnante, ce n’est pas en limogeant les acteurs de soutien que ça changera. Pour donner un vrai électrochoc, les licenciements doivent s’amorcer en haut de la pyramide. Cette organisation a échoué avec les chefs actuels en place, qu’on les sorte et qu’on reparte à neuf en embauchant du personnel qui n’improvise pas.
Voilà l’état des vraies choses!