Amateurs de hockey junior, vous ne serez probablement pas enchanté par le contenu de ce texte. Comme la rumeur le veut depuis quelques temps, la Ligue de l’Ontario disputera son championnat sans mise en échec la saison prochaine. La décision a été prise par la ministre des Sports de la province, Lisa MacLeod.
On était déjà déçu d’apprendre, plus tôt cette semaine, que la ligue ne lancerait pas ses activités avant le mois de février, mais cette nouvelle information a le même effet qu’une douche d’eau froide.
The Ontario Hockey League will not have bodychecking this coming season.https://t.co/uNwxhEDG5f
— Sportsnet (@Sportsnet) October 30, 2020
Darren Dreger de TSN soutient cependant que le règlement ne serait pas officiel pour le moment. Le hockey junior ontarien sera dramatiquement chamboulé lorsqu’une confirmation viendra.
Sources say there has been no official decision on removing bodychecking from the OHL. There has been a number of discussions between the league and the provincial government. Talks and negotiations are ongoing.
— Darren Dreger (@DarrenDreger) October 30, 2020
Comment est-ce qu’on pourra évaluer le travail des jeunes joueurs en vue du prochain repêchage? Et comment assurer la progression d’un jeune qui a déjà été repêché alors qu’il ne pourra même pas jouer au « vrai » hockey l’an prochain?
Pour ceux qui se questionnaient à savoir si Quinton Byfield (deuxième choix au total du dernier repêchage) pourrait retourner dans les rangs junior avant de se joindre à la LNH, vous pouvez maintenant faire une croix sur cette option. Jamais les Kings ne laisseront leur meilleur espoir gaspiller une année de développement.
Quinton Byfield everybody #2020NHLDraft pic.twitter.com/RVK0rkwys0
— TPEHockey (@TPEHockey) August 7, 2019
À voir toutes les restrictions qui sont entrain d’être imposées en Ontario, difficile de croire que la LHJMQ, elle, avait décidé de lancer ses activités dès le mois d’octobre. La décision de la Q n’a pas été payante, alors qu’elle a dû cesser ses activités au Québec quelques semaines plus tard. D’ailleurs, les équipes de la Belle Province n’ont toujours pas recommencé à jouer.
Ceci étant dit, est-ce que de limiter les mises en échec aurait véritablement réglé les problèmes du circuit Courteau? Parce que oui, la ministre MacLeod a dit que la situation de la LHJMQ a influencé la décision prise en Ontario. Soyons honnête, la décision prise par le gouvernement ontarien en est une beaucoup plus politique que sanitaire.
La ministre ontarienne dit qu’elle a été influencée par ce qui s’est passé dans la #LHJMQ.
Comment sait-elle si un joueur a attrapé le virus en donnant une mise en échec ou pendant une mise au jeu ou pendant un entraînement ou dans l’autobus ou a sa pension ??? #COVID19 https://t.co/sFRrDHbvr5
— Stephane Leroux (@StephRDSJunior) October 30, 2020
Si les choses tournent au vinaigre chez nos voisins, les dirigeants de la province pourront se soulager la conscience en disant à qui voudra bien l’entendre qu’ils ont pris des mesures afin d’éviter la contamination.
Entre temps, le hockey attend.
Prolongation
– Rappelons que les Voltigeurs de Drummondville sont la plus récente équipe à avoir détecté des cas de COVID-19 au sein de ses rang dans la LHJMQ. Neuf tests sont revenus positifs la semaine dernière. L’Armada de Blainville-Boisbriand et le Phoenix de Sherbrooke avaient également fait face à des éclosions quelques semaines plus tôt.
Des nouveaux cas positifs chez les Voltigeurs de Drummondville, a appris La Presse. #lhjmqhttps://t.co/5Y6tAZT8hN
— Alexandre Pratt (@alexandrepratt) October 27, 2020