Auston Matthews : l’hypothèse d’une (grave) blessure au genou soulevée

Y a-t-il quelque chose de plus excitant qu’un match #7 dans le hockey ? La réponse est non.

Les Maple Leafs – sans Auston Matthews – sont parvenus à remporter les deux plus récentes rencontres de leur série face aux Bruins et à provoquer la tenue d’un septième et ultime match demain soir à Boston.

Même si le match d’hier a (encore) été assombri par un arbitrage de m*rde où plusieurs pénalités évidentes n’ont pas été appelées, il faut dire les choses telles qu’elles sont : la table est mise pour que le seul match à l’horaire demain soir dans le circuit Bettman soit quelque chose.

Espérons que les Predators et les Golden Knights sauront eux aussi provoquer ce soir la tenue d’un septième match dans leur série respective. #ForTheShow

Les Maple Leafs et les Bruins en seront à leur quatrième match ultime un contre l’autre en 11 ans. Un troisième dans le TD Garden de Boston…

En 2013, les Bruins avaient eu besoin de la prolongation pour éliminer les Torontois ; Patrice Bergeron – qui d’autre ? – avait déjoué James Reimer après six minutes et des poussières d’écoulées pour provoquer l’hystérie dans la TS Garden.

En 2018, les Bruins avaient explosé avec quatre buts en troisième période pour compléter la remontada. Victoire de 7 à 4 ! #ÀBoston

Est-ce que la fameuse expression jamais deux sans trois sera effective cette année ? Est-ce que les Maple Leafs ont véritablement brisé leur curse l’an dernier ou chokeront-ils à nouveau demain ? We’ll see.

À noter que les Bruins ont également remporté le septième d’une série face aux Maple Leafs en 2019, cette fois à Toronto. Soit la séquence va se poursuivre, soit la chance est due pour tourner.


Un peu de sérieux, SVP
Une ligue professionnelle ne peut pas se permettre d’être qualifiée de pas crédible en 2024.

La preuve : Gary Bettman n’a pas eu le choix de tirer sur la plogue de son éternel projet en Arizona tellement ça faisait mal paraître la ligue (et ça faisait enrager plusieurs autres propriétaires).

La LNH, une ligue moins populaire que trois ou quatre autres circuits au sud de la frontière, doit s’assurer d’être sérieuse et crédible, et ce, en tout temps. Surtout depuis que l’on s’est associé avec des sites de paris en ligne et que l’on encourage les partisans à miser sur les matchs qu’ils regardent (ou pas).

Or, la LNH a l’air de tout sauf d’une lige crédible actuellement.

Les arbitres sont comme des émules de Tomas Tatar : ils ne sont juste plus les mêmes une fois les séries entamées.

Et le fait de ne rien divulguer sur les blessures des joueurs des équipes encore en vie ne fait qu’ajouter au ridicule de la meilleure ligue de hockey sur glace au monde.

William Nylander était semble-t-il malade… ou en chicane avec son coach… ou en froid avec des coéquipiers… ou blessé au bas du corps… ou sous l’effet de symptômes post-commotion…

Allez savoir !

On ne savait jamais quand il allait être en mesure de jouer. Et on a vu hier soir à quel point il pouvait changer l’allure d’une rencontre !

Là, c’est Auston Matthews qui est malade… ou blessé. Même Elliotte Friedman ne croit plus la version officielle qui fait état d’une maladie.

Mentir ainsi aux journalistes et aux partisans, ce n’est pas bon pour la réputation des équipes et de la ligue ; rares sont les joueurs qui chaussent les patins quelques minutes à chaque jour lorsqu’ils sont trop malades pour jouer. Ça ressemble davantage à un gars qui teste une partie de son corps qu’à un gars qui combat un virus.

Et puisque Matthews ne fait que quelques tours de glace sans intensité lorsqu’il chausse les patins, on peut penser que c’est au bas du corps qu’il est blessé. À moins que ce soit une mononucléose, tel qu’avancé hier à la radio montréalaise ?

Selon les images partagées par un partisan des Leafs et les commentaires d’un médecin sportif, il est logique de penser que Matthews est actuellement blessé au genou.

Je sais que je rêve et que ça ne se passera de même, mais il faudrait vraiment que les équipes de la LNH soient beaucoup plus précises sur la nature des absences de leurs joueurs. Ne rien divulguer sur l’absence d’Auston Matthews, ça nuit peut-être UN PEU à la préparation des Bruins (stratégie des Leafs), mais ça profite surtout à quelques gros parieurs ratoureux (et parfois malhonnêtes) qui sont en mesure d’obtenir de l’info supplémentaire sur Matthews… de façon respectueuse ou via la menace ou le chantage.

À la bourse, il y a des autorités qui obligent les compagnies inscrites à divulguer les informations importantes, et ce, à tout le monde en même temps.

Puisque nous sommes dans une ère de paris en ligne – et que la LNH encourage justement ces comportements maintenant –, la ligue devrait également divulguer les informations susceptibles d’influencer les bets, et ce, à tout le monde en même temps.

La LNH doit imiter la NFL et divulguer de façon précise et rapide les détails des blessures de ses joueurs. F*ck le côté privé du dossier médical d’un joueur : il n’y en a pas de vie privée lorsqu’elle a un influence sur la patinoire, non?

On parle quand même d’un match #7 où le meilleur buteur de la ligue – commandité par Bet99 soit dit en passant – pourrait vraiment faire la différence.

Même s’il a davantage la réputation de ne PAS faire la différence en séries, hehe…

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