Kyle Dubas essaie tant bien que mal de signer ses jeunes vedettes à un prix « raisonnable » dans le but d’être dans une position favorable par rapport au plafond salarial, mais ce n’est pas vraiment ce qui se produit.
Au mois de décembre, William Nylander avait apposé sa signature sur un contrat de 6 ans et 45M$. Quelques mois plus tard, c’est Auston Matthews qui a fait sauter la banque en s’entendant avec les Leafs sur les modalités d’un contrat de 5 ans et 58.1M$.
Et en ce moment, c’est le dossier Mitch Marner qui anime la ville de Toronto. Le #16 demanderait un salaire équivalent à celui d’Auston Matthews…
Sans oublier le contrat de John Tavares, qui compte pour 11M$ par an sur la masse salariale.
Mais revenons à Auston Matthews. Si tout nous indique qu’il restera à Toronto pour la très grosse partie de sa carrière, un ancien DG de la LNH pense que le #34 pourrait aller voir ailleurs à la fin de sa présente entente.
Brian Burke is betting there’s a good chance #MapleLeafs forward Auston Matthews leaves Toronto in five years. 👀https://t.co/roxWRObWky
— Sportsnet (@Sportsnet) August 26, 2019
N’importe quel endroit aux États-Unis, même en Californie ou dans la ville de New York où il y a des taxes élevées sur les revenus, est moins cher qu’ici (au Canada). Et le coût de la vie n’est pas cher. Il y a un avantage fiscal substantiel. Alors, oui, je crois qu’il partira dans cinq ans.
– Brian Burke, ancien DG des Flames
Burke amène uniquement des arguments financiers qui sont justes, mais il serait vraiment étonnant que Matthews décide de partir à la fin de son contrat.
Il aura 25 ans à ce moment-là, et commencera à peine les meilleures années de sa carrière. Ce sera donc à lui de décider ce qui est le mieux pour son avenir, mais s’il se sent bien à Toronto, il n’y a aucune raison qu’il s’en aille.
Évidemment, les résultats de l’équipe auront une grande importance dans la décision qu’il prendra.
N’oublions pas que lors du même été, le contrat de William Nylander prendra également fin. Celui de John Tavares, lui, viendra à terme une saison après.
Bref, ce seront des années extrêmement chargées, à Toronto. L’été 2024 pourrait être charnière pour l’avenir de l’équipe.