Avantage numérique : Corey Perry devant Josh Anderson dans la hiérarchie

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S’il y a bien une raison qui faisait en sorte que l’arrivée de Corey Perry était appréciée à Montréal, c’est sa présence devant le filet. Le grand attaquant peut tout simplement se stationner devant le gardien adverse et faire dévier les rondelles.

Et sans rien enlever à Brendan Gallagher, qui a du coeur comme pas un, le gabarit du petit #11 est moins fait sur mesure pour la job que celui de l’ancien des Ducks et des Stars.

Ceci étant dit, le #94 du Canadien n’a pas vraiment eu la chance de mettre à profit son bon gabarit puisque Claude Julien ne l’a utilisé que pour un match cette saison. Notons toutefois à cet effet qu’il jouera jeudi avec les mêmes joueurs que lors du match à Vancouver, si on se fie à l’entraînement du Canadien.

Claude Julien a d’ailleurs affirmé, à cet effet, que ses qualités de « gros gars devant le filet » seront mises à contribution. Lorsqu’il sera en uniforme, il sera préféré à un gars comme Josh Anderson en avantage numérique.

Rappelons que Perry est un excellent coéquipier qui accepte son rôle. Lui donner un nanane n’est pas une mauvaise idée.

Et dans les faits, c’est plus qu’une récompense : c’est tout simplement mérité. Après tout, comme l’a souligné l’entraîneur du CH, Perry est l’un des meilleurs à cet effet dans la LNH. C’est donc logique de le placer là, n’est-ce pas?

Il ne faut donc pas voir trop loin en se questionnant sur le côté « Anderson a été shifté par Perry ». On parle vraiment d’une décision hockey – de ce qu’on en comprend, du moins – et non pas d’une décision basée sur le fait que Anderson n’est peut-être pas à 100 % de sa forme physique présentement.

De toute manière, ce sera simplement quand Perry sera en uniforme. On ne s’attend pas à le voir jouer les 50 matchs restants à la saison chez le Canadien.

Sinon, il y a toujours moyen de s’adapter si ça ne fonctionne pas.

Reste à voir si cela portera ses fruits. Après tout, si l’avantage numérique fonctionne, ça peut faire oublier un brin les déboires du désavantage numérique, un aspect du jeu que Carey Price veut que le CH améliore.