On l’a souvent dit, mais Shea Weber est un défenseur qui tolère la douleur comme pas un. Le défenseur du Canadien est sur les lignes de côté pour une période de temps indéterminée… ce qui pourrait devenir pour toujours.
Mais évidemment, ce n’est pas ce qu’il veut. Ce qu’il veut, c’est de sauter à nouveau sur la glace avec ses coéquipiers.
Dans les faits, les chances de le revoir sauter sur la glace à son âge et avec toutes ses blessures ne sont pas forcément élevées. Il pourrait devoir mettre fin à sa carrière sur les termes de la défaite contre Tampa Bay en finale de la Coupe Stanley.
Pourquoi? Parce que tout au long de sa carrière, il a été plus que dur sur son corps.
À ses yeux, il est clair que le défenseur est fait dans un autre moule puisqu’il ne se plaint pas de ses blessures. Qu’importe le niveau de douleur, il se présente sur la glace et il donne ce qu’il a à donner. Tout simplement.
Two of the things that impressed Patrick Delisle-Houde the most during his four years as strength and conditioning coordinator with #Habs were Shea Weber's pain tolerance and Paul Byron's strength. My Q&A story with him #HabsIO: https://t.co/Ru9mRxDD9c
— Stu Cowan (@StuCowan1) September 2, 2021
Delisle-Houle, qui ne travaille plus pour le Canadien, a aussi tenu à souligner la force de Paul Byron. Mais c’est surtout Weber qui retient l’attention en raison de la gravité de ses blessures et de la qualité de son jeu, qui n’est pas affectée.
Avec ou sans douleur, Shea Weber va toujours faire de son mieux. C’est ce que croit l’ancien membre du CH…
Et cela me force à me questionner. Après tout, sans ce gars-là dans le vestiaire, les jeunes joueurs du Canadien n’auront pas le modèle d’un gars qui saute sur la glace malgré tout.
Oui, il faut que Shea Weber demeure dans l’entourage de l’équipe.