Normalement, quand un joueur est placé au ballottage, c’est soit parce qu’il ne fait plus l’affaire d’un club ou parce qu’une formation du circuit Bettman prend la chance de le soumettre au processus pour l’envoyer en bas.
Il n’est pas impossible d’y trouver des joueurs qui auront un impact important au sein d’une formation et le Canadien, qui a choisi Paul Byron il y a quelques années, en sait quelque chose. Il est clair que l’attaquant a eu de l’impact sur le CH depuis son arrivée en ville.
Mais qu’en est-il de cette année? Le ballottage a sauvé les fesses du CH à quelques reprises.
Quand on regarde le tout, tel que rapporté par Habsolument Fan, on remarque que trois gars ont été choisis au ballottage par le Canadien depuis le début de la saison 2021-2022 (ou depuis le début du camp d’entraînement, disons) et qu’ils ont eu de l’impact.
Samuel Montembeault est le premier nom qui a été choisi. C’est Marc Bergevin qui est allé le chercher avant le premier match de la saison en raison de la situation de Carey Price.
Le Québécois a des chiffres semblables à ceux de Scott Wedgewood (Arizona), ce qui fait d’eux les meilleurs gardiens ballotés de 2021-2022. Depuis quelques semaines, il prend de la confiance et il est présentement le gardien #1 du Canadien.
Parmi tous les défenseurs qui sont passés au ballottage cette saison, c’est lui qui a le plus de points (sept en 31 matchs) en 2021-2022. Si on oublie de dire que seulement deux d’entre eux ont été obtenus à Montréal, on peut presque se réjouir.
Les premiers coups de patin du nouveau défenseur du Canadien, Kale Clague!👀 pic.twitter.com/oHrFSHirvl
— Hockey 360 (@hockey360) December 6, 2021
Rem Pitlick, de son côté, a aussi été choisi par Jeff Gorton une semaine avant l’entrée en poste de Kent Hughes. Le DG actuel n’a donc rien à voir avec les trois acquisitions dont il est question dans le texte.
De son côté, il va très bien. Aucun attaquant n’a plus de points que lui parmi les ballottés (20 en 38 matchs) cette année. À Montréal en tant que tel, il a obtenu neuf points en 18 matchs, bon pour un rythme d’une quarantaine de points par saison. Pas mal pour un gars du ballottage, non?
Rappelons que le CH a aussi choisi Adam Brooks, mais que cela a moins bien fonctionné. Il a par la suite pris le chemin de Vegas, de Toronto et de Winnipeg, chaque fois via le ballottage. Mais il est parti.
Sans les trois acquisitions, le Canadien aurait manqué de profondeur. Les gars n’ont pas révolutionné le hockey, mais une chance qu’ils étaient là cette année – surtout pour Montembeault et Pitlick, en fait.