Cette semaine, les propriétaires des Sabres, Terry et Kim Peglua, ont fait jaser en prenant une décision drastique qui a eu l’effet d’un véritable tsunami, en congédiant une grande partie de leur personnel dans le département hockey, dont le DG Jason Botterill.
Du jamais vu.
Un geste qui a frappé fort, mais qui a des airs d’improvisation, étant donné qu’après avoir fait tomber le couperet, ils ont aussitôt réembauché un des employés.
Matthew Barnaby, qui a été longtemps un favori de la foule à Buffalo grâce, entre autres, à ses talents de peste sur la patinoire, a utilisé son podcast pour déverser tout son fiel sur les Pegula.
Pour Barnaby, c’est simple : les fans des Sabres méritent beaucoup mieux que ce qu’ils ont en ce moment et pourtant, la façon dont leur équipe est dirigée ne laisse rien présager de bon.
«Je ne crois pas qu’il y a une autre organisation qui est aussi mal dirigée dans la LNH. Je croyais que c’était simple, que c’était les Sénateurs, n’est-ce pas? Eugene Melnyk est le pire propriétaire de la LNH. Mais il y a qui lui font compétition tout près à Buffalo, un endroit qui m’est très cher.» – Matthew Barnaby
Barnaby reconnait que les Pegula ont fait beaucoup pour la ville de Buffalo et qu’ils sont gentils, mais il n’en revient pas de la direction prise par les Sabres depuis qu’ils ont acheté le club.
Mine de rien, sous leur règne, il y a eu 4 DG et 6 entraineurs-chefs…
Concernant le départ de Jason Botterill, Barnaby reconnait que la décision se défend, surtout à la suite de sa gestion du dossier de Ryan O’Reilly, qui a été remporter la Coupe Stanley (et le Conn Smythe) à St-Louis moins d’un an après son départ de Buffalo.
Il a ajouté du même souffle que trois ans, ce n’est pas assez pour opérer un changement de culture dans une équipe.
Mais l’embauche de Kevyn Adams ne lui rentre pas dans la tête.
Kevyn Adams n’a pas l’expérience, même si j’aime beaucoup la personne, pour diriger une équipe dans la LNH. Tu dois gravir les échelons, être un assistant au DG, assister aux matchs de calibre amateur et professionnel.»
Ça a le mérite d’être clair. Et de traduire la pensée de beaucoup de personnes.
Les Sabres vont-ils gâcher un joyau comme Jack Eichel?