Bataille devant le filet : Cayden Primeau ne fait rien pour aider sa cause

On a passé une partie de l’été à dire que le Canadien allait envoyer Cayden Primeau au ballottage en tant que gardien #3 de l’organisation. Puis, on a passé une partie de l’été à dire que le Canadien allait envoyer Cayden Primeau au ballottage en tant que gardien #4 de l’organisation.

Et là, depuis que Casey DeSmith appartient aux Canucks de Vancouver, on dit que le jeune Cayden Primeau passera par le ballottage en tant que gardien #3 de l’organisation.

Le problème pour lui? On a beau le dire… mais il sait que c’est vrai. Il sait qu’il ne surpassera pas Samuel Montembeault et Jake Allen et il sait qu’un ménage à trois n’est pas une option.

Il sait aussi qu’en raison de son contrat (encore deux ans à un volet), il y a des chances que personne ne veuille le réclamer au ballottage.

Ça ne doit pas être simple pour lui mentalement puisqu’il part avec un compte d’aucune balle et deux prises contre lui. Et il doit sentir que Nolan Ryan, M. retraits sur des prises, est sur le monticule.

Cela fait en sorte qu’en ce moment, comme le rapporte Anthony Martineau, il n’est pas dans son assiette. Il a vraiment l’air démoli.

Le problème, c’est que Primeau doit trouver une manière de surmonter l’adversité qui se trouve devant lui afin de montrer ce qu’il a dans le corps aux dirigeants du CH, qui lui ont donné trois ans de contrat l’an passé.

Mais dans les conditions actuelles, il n’y arrive pas.

Il est plus, en ce moment, dans un état d’esprit où il sait qu’il n’a pas sa place en ville (même à Laval, le club voudra donner des matchs à Jakub Dobes, au détriment de Primeau ou d’un autre gardien) et où il cherche sans doute la porte de sortie pour se faire valoir ailleurs.

Et ce ailleurs-là, ce n’est pas avec Allen et Monty devant lui. Après tout, les deux gars se battent pour le poste de #1, et comme l’a dit Martin McGuire hier, le nom de Primeau ne revient même pas dans les discussions devant les médias pour un des deux postes.

D’ailleurs, il sera intéressant de suivre la bataille pour le poste de #1. Pourquoi? Parce que ce n’est pas si simple que prévu.

Le départ de DeSmith ouvre la porte à du temps de jeu pour Montembeault, mais le Québécois aura quand même son ami et mentor Allen dans les jambes. Et ce dernier a faim : il veut jouer plus que l’an passé.

Il est normal de voir un joueur de hockey tenir de tels propos, mais ce n’est pas une bonne nouvelle pour Montembeault, qui n’a jamais reçu un vote de confiance devant les médias de son entraîneur par rapport au poste de #1.

Le gardien, qui sera sans contrat dans environ neuf mois, devra se battre pour prouver sa valeur. C’est plus clair que jamais.

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