Depuis que je suis le hockey, le débat sur la pertinence des batailles au hockey fait rage. On veut de plus en plus protéger les joueurs des coups à la tête parce qu’on est de plus en plus conscients de ce que ça peut avoir comme impact.
Je ne veux pas relancer le débat ce matin, mais je veux mettre en lumière le fait que parfois, il y a des actions concrètes qui peuvent être prises pour éviter certains coups inutiles.
Par exemple?
Hier, dans le match impliquant les Bruins et les Maple Leafs, Wayne Simmonds et le Québécois A.J. Greer en sont venus aux coups après un but de ce dernier. Ça s’est décidé lors de la mise en jeu.
What a view of Wayne Simmonds vs AJ Greer pic.twitter.com/0IDVm0aT1y
— Brady Trettenero (@BradyTrett) February 2, 2023
Mais comme vous pouvez le voir dans la vidéo, la phrase «ils en sont venus aux coups» est fausse puisque Greer n’a jamais eu le temps de placer un seul coup. Simmonds s’est «amusé» tout seul.
Pas besoin de vous dire que le joueur des Bruins a pris le chemin du vestiaire par la suite.
Mais malgré tout, Simmonds lui a donné quatre autres coups, dont trois qui ont atteint la cible.
Il l’a fait alors que son adversaire était clairement dans un mauvais état et il l’a fait en visant la tête. C’était simplement dangereux et inutile puisque ce n’est pas comme si Greer était en position de répliquer.
Même si c’est dans le feu de l’action, ça se voit que l’autre ne répond plus.
Je ne saurais identifier mon bout préféré. L’instant où Greer fait une commotion ou les punchs d’extra que Simmonds donne à un gars qui ne répond plus.
Dégueulasse. https://t.co/V5bfGOwYmq
— Simon-Olivier Lorange (@SO_Lorange) February 2, 2023
Je me demande aussi ce que les arbitres attendaient avant d’intervenir. Ils pouvaient difficilement être mieux placés pour constater que la bataille a pris fin après le premier coup de poing.
J’ai malheureusement le sentiment que c’est le genre de bataille qui peut être le début de quelque chose de grave au niveau de la santé de Greer. J’espère sincèrement me tromper sur celle-là.