Vous vous rappelez, il y a un peu plus d’un an, lorsque le Canadien a annoncé avoir mis sous contrat Ben Chiarot? Essayez de vous rappeler de votre réaction au contrat de trois ans et 10,5 millions de dollars octroyé au colosse. Je me rappelle la mienne, et aujourd’hui, je me regarde les pieds en y repensant.
Les commentaires négatifs émanaient de partout. « Il n’amène rien de plus que Jordie Benn! », « Un autre qui est bon sans la rondelle! » ou encore (mon préféré) « La troisième année est de trop! ».
Aujourd’hui, force est d’admettre qu’on avait tort. Même si Chiarot a eu des débuts en dents de scie à Montréal, il a rapidement trouvé sa place au sein de la formation. Si bien qu’à la fin de la saison, il formait, avec Shea Weber, un des meilleurs duos de défenseurs à être passé à Montréal au cours des dernières années. Les collègues de chez Eyes on the Prize ont d’ailleurs publié un texte à ce sujet ce matin.
Ben Chiarot’s first-year progression or: Why we need to be patient with new players https://t.co/dvyOhrlwLp
— Eyes On The Prize (@HabsEOTP) September 12, 2020
La patience du Tricolore a rapporté. Devant s’ajuster au style de jeu du Canadien, Chiarot a finalement réussit à trouver son rôle au sein de la brigade défensive de Claude Julien. Jouant plus souvent qu’à son tour avec Dustin Byfuglien à Winnipeg, il n’avait pas l’habitude d’être le porteur du disque ou d’effectuer des sorties de zones.
L’action parle d’elle même : si vous l’avez regardé jouer après le temps des fêtes, vous avez remarqué à quel point il est devenu à l’aise en possession du disque et quand vient le temps de s’impliquer à l’attaque.
La leçon mérite d’être retenue! La prochaine fois qu’un joueur arrivera à Montréal (bientôt?), faisons la part des choses et laissons la chance au coureur. Après tout, la LNH est un marathon, pas un sprint!