Cole Caufield n’a disputé que 30 matchs sous les couleurs du Canadien de Montréal (dix en saison régulière et vingt en séries éliminatoires) et il a déjà conquis le cœur d’une tonne de partisans.
Faut-il vraiment en être surpris? Pas vraiment, non. Bien que les prouesses d’un joueur au niveau junior et universitaire ne sont pas gage de succès en ce qui concerne une belle et longue carrière de la LNH, on voyait qu’il y avait quelque chose de spécial chez le petit joueur américain.
Tous s’entendront pour affirmer que Caufield débutera la saison à Montréal et qu’il serait très surprenant de le voir être renvoyé à Laval en cours de saison. Après ce qu’il a démontré lors de son (court) passage avec l’équipe en fin de saison l’an dernier, il semble être fin prêt à faire le saut dans la grande ligue.
Et si jamais le kid ne produit pas à la hauteur des attentes après une vingtaine, trentaine de matchs? Parce que oui, ça se peut. Encore une fois : ce serait très, très surprenant qu’un tel scénario se produise. Mais, c’est déjà arrivé.
Bref. L’option de le faire jouer sur le quatrième trio ou le placer dans les gradins doit être nulle dans ce cas-ci. Il doit jouer pour maximiser son développement.
Si jamais, pour une raison ou une autre, Caufield connaît des difficultés en début de saison, Benoit Brunet croit qu’il pourrait être renvoyé à Laval, là où il a dominé dans les deux matchs qu’il a disputés en 2021.
Histoire de maximiser son développement – contrairement à Jesperi Kotkaniemi -, les @CanadiensMTL doivent s’assurer que Cole Caufield aille dans la bonne direction… quitte à le renvoyer à Laval, pense Benoît Brunet. ➡ https://t.co/h3yLLEWYAs pic.twitter.com/YXuSK5LX3i
— 98,5 Sports (@985Sports) September 18, 2021
Selon l’avis de plusieurs, Caufield terminera dans le top 3 au scrutin de la meilleure recrue de l’année en 2021-2022. Je fais partie de ce groupe.
Cole Caufield sera un joueur à surveiller cette année à Montréal et les projecteurs seront rivés vers lui dès le premier match. Ce sera à lui de répondre présent lorsque le temps sera venu, et je ne suis pas inquiet qu’il le fera.