On doit revenir sur l’entrevue que Marc Bergevin a offerte sur les ondes du 91.9 Sports, guidée par un Jean-Charles Lajoie en grande forme. On a écrit un papier sur la première partie juste ICI, et maintenant, on présente la seconde de cet excellent dialogue.
Le directeur général du Canadien a réitéré que l’équipe allait se baser sur la jeunesse et la rapidité, c’est ça le nouveau Canadien de Montréal : «Personne n’a eu de fun l’an passé, dont les joueurs, les partisans et moi-même.»
Au sujet du fameux qualificatif «attitude», Bergevin ne veut pas pointer du doigt Max Pacioretty et Alex Galchenyuk, concernant le manque d’attitude globale du groupe : «C’était le temps de tourner la page.»
Juste cette expression nous en indique beaucoup, non?
Jean-Charles s’est interrogé au sujet du salaire monstrueux octroyé à Carey Price, et Bergevin a répondu de façon honnête et réaliste : «Notre joueur de franchise ce n’est pas un centre, c’est un gardien. Ton joueur de franchise, il doit performer, dans notre cas, c’est Carey Price. Pour moi, le gardien de but, c’est la fondation, ça affecte ton équipe s’il ne performe pas, donc il influence la «confiance» de l’équipe!»
Les deux hommes ont jasé de la relation que Bergevin entretient avec Trevor Timmins. Son niveau de confiance envers lui est excellent. Il a d’ailleurs souligné que le repêchage était une loterie lorsque tu pigeais 24e, 25e ou 46e (par exemple). Le facteur chance est donc une facette très importante lors d’un encan… Puis, au sujet de cette nouvelle jeunesse, Bergevin a spécifié que ceux-ci devaient être flattés davantage comparativement à jadis. Il y a beaucoup de management à faire…
Au final, avec une bonne attitude et un Carey Price en grande forme, le directeur général est confiant en vue de cette campagne 2018-19. Ah oui, malgré l’arrivée de jeunes directeurs généraux, Bergevin n’est pas inquiet pour son futur. À son avis, peu importe l’ancien statut de l’homme en poste, ancien joueur ou non, l’important est de bien s’entourer.