Le problème au niveau du recrutement est flagrant. Je parle évidemment du Canadien de Montréal. Martin Leclerc a pondu un (autre) excellent billet dans lequel il traite du sujet. Imaginez. Si le Canadien avait écouté la liste d’espoirs remise par la centrale de recrutement, au lieu du groupe de recruteurs, il serait en meilleure posture aujourd’hui. Pourtant, le Canadien, comme toutes les autres franchises, dépense des millions pour se créer un groupe de recruteurs pouvant sortir des lapins de leur chapeau.
« Si le Canadien avait repêché selon le classement de la centrale de recrutement de la LNH depuis 2009, ses premiers choix auraient disputé 602 matchs de plus et auraient marqué 456 points de plus. »
Une chronique de @MLeclerc_Hockey 👇🏒#Habs https://t.co/xgraTlONzg
— Radio-Canada Sports (@RC_Sports) 1 mai 2018
Depuis que la pige a été faite, tous les gérants d’estrade se sont mis à lancer les noms de Tkachuk, Bouchard, Svechnikov ou Zadina. On aime se créer de scénarios et se créer des espoirs. Pour le plaisir de la chose, Leclerc souligne que le Canadien se situe au 26e rang pour le nombre de matchs joués chez les joueurs sélectionnés entre 2009 et 2016.
Avec l’exercice qu’a réalisé Leclerc, les premiers choix du Canadien, s’ils avaient été faits via le document fourni par la centrale de recrutement, auraient jusqu’à 602 matchs de plus et 456 points que les jeunots qui ont été recrutés par Trevor Timmins et son groupe. En plus de ça, si la liste avait été respectée à la lettre, le Canadien aurait un certain Evgeny Kuznetsov (au lieu d’avoir opté pour Jarred Tinordi) et Filip Forsberg (à la place d’Alex Galchenyuk) au sein de son groupe.
Disons que cette équipe n’aurait aucun problème au niveau de la ligne centrale si ç’a avait été le cas.
Si vous avez quelques minutes devant vous, ouvrez l’article de Leclerc puisqu’il a décortiqué chacune des années de repêchage en partant de 2016 et en descendant jusqu’à 2009. Vraiment intéressant comme petit devoir. Et ça nous permet de comprendre que l’encan amateur est loin d’être une science exacte… et que Timmins n’est peut-être pas l’homme de la situation.