Marc Bergevin était la cible de nos flèches pas plus tard que la semaine passée. Le Canadien a vécu une saison merdique, puis le DG est venu nous peinturer le mot attitude lors de sa conférence de presse de bilan de saison. On riait de lui. On se disait tous, sans équivoque, qu’il a décidé de cibler l’attitude de certains joueurs. Au final, après les sorties de Max Pacioretty, Alex Galchenyuk et la saison actuelle du Canadien, où les joueurs ne cessent de démontrer leur force de caractère, on comprend d’avantage les propos de notre directeur général.
Le directeur général de cette Sainte-Flanelle a bien géré le côté hockey pour permettre aux partisans, aux clients du Canadien, de vivre une saison excitante à la suite d’une campagne 2017-18 désastreuse. Le côté finance a également été bien managé par Berg, qui aura du cash à dépenser le 1er juillet prochain (quoiqu’il ne croit pas au 1er juillet). De plus, pour bien décortiquer le talent, il est l’un des meilleurs de sa profession, selon Brian Burke. Burke a précisé que Marc Bergevin figurait parmi l’élite dans cette catégorie, tout comme Bob Murray et Rick Dudley.
C’est certes un compliment de taille venant d’une icône comme Burke.
Juste en analysant tous les espoirs qui sont en train de bien se développer, comme Ryan Poehling, Josh Brook, Alexander Romanov, les deux Finlandais (Ikonen et Ylonen), le fils de Keith Primeau… Bref, tous ces joueurs-là sont en train de démontrer que Trevor Timmins et Marc Bergevin ont bien fait leur besogne. On le sait, recruter un choix sans équivoque comme Connor McDavid, c’est facile, mais trouver les bons choix de 2e et 3e, ce n’est pas toujours évident de tomber sur un Patrice Bergeron, par exemple, héhé.
Si Nick Suzuki n’a pas été nommé parmi les espoir, c’est que le Canadien ne l’a pas repêché. Mais Bergevin a vu de quoi en lui, donc c’est pour cette raison qu’il le voulait absolument. Un peu comme lorsqu’il a ramassé Paul Byron via le ballottage.