Un texte, trois idées!
Voilà, c’est une nouvelle formule éditoriale que je vous proposerai de temps à autres dans les prochains mois, vous me direz ce que vous en pensez.
Mais tout d’abord, comme vous l’avez remarqué, je renouvelle aussi mon « identité » sur le site. Je vais désormais écrire sous mon vrai nom. Mes récentes sorties publiques (98,5 FM, The Gazette, CBC) en faveur du boycott de la LNH m’ont fortement orienté dans cette direction en m’ayant déjà passablement démasqué!
Écrire sous son vrai nom vient cependant avec quelques précautions, peut-être un peu longues, mais, croyez-moi, nécessaires. On va les préciser juste une fois.
Si de mon côté je devrais maintenant parfois me montrer plus prudent dans certains commentaires, sans en perdre mes opinions tranchées et mon style critique, je vais aussi m’attendre à autant de respect et de précaution de la part des lecteurs. Je serai très strict là-dessus et ne tolérerai aucun dérapage.
Je sais, par expérience (fort pénible), que certains aiment alors en profiter pour prendre un malin plaisir à attaquer personnellement les personnes qui écrivent sous leur vrai nom, très souvent à partir de grosses généralisations, de gros préjugés et de railleries insipides sur leur travail dans la vraie vie.
Platon trippait sur la lutte, Camus, le foot…
Philo et sports, l’un n’empêche pas l’autre!
Je vais vous sauver du temps sur le web, je suis prof de philo au cégep du Vieux-Montréal dans la vie de tous les jours. On ne se le cachera pas, c’est un emploi qui soulève encore très souvent des gros rires gras et des commentaires aussi mal informés que déplacés dans une certaine presse populiste aussi bien que chez une certaine partie de la population.
Et oui, le fait que vous ayez aimé ça ou pas au Cégep dépend beaucoup du prof. Et oui, j’ai des belles vacances qui font l’envie de plusieurs.
Mais, je vais le dire très clairement : j’adore mon travail. Je me considère même privilégié de l’exercer et je crois que je fais une différence palpable dans la société chaque jour en le pratiquant. Je m’adresse à chaque session à plus de 125 jeunes adultes qui formeront la société de demain et j’espère enrichir leur expérience en tant qu’être humain.
Cela dit -car j’en entends déjà faire des associations faciles avec le printemps étudiant- ce sont des jeunes et, comme tout le monde, ils font parfois des erreurs et ont besoin de temps pour prendre de la maturité. Ils sont en train de devenir responsables de leur propre vie et règle générale, malgré les critiques, on peut être très fier d’eux. On les outille, on les accompagne dans leur cheminement intellectuel, on les questionne. Là s’arrête mon mandat. Leur vie et ce qu’ils en font leur appartient.
Voilà donc ce que je fais dans la vie quand je ne suis pas en train d’écrire sur ce site!
Mon intérêt pour la philosophie n’affecte cependant en rien ma passion du sport, bien au contraire, elle l’alimente! J’ai même fait mon mémoire de maîtrise et publié un article découlant de celui-ci aux Presses de l’Université Laval sur la question du nationalisme sportif dans l’ouvrage intitulé : La vraie dureté du mental : Hockey et Philosophie.
J’ai également, pour le plaisir, suivi le cours d’Olivier Bauer, prof de théologie de l’Université de Montréal, intitulé « La religion du Canadien de Montréal »…
Cela vous permet peut-être mieux de comprendre qui je suis et d’où je viens! En tous cas, j’espère que ce genre de « coming out » profitera et enrichira encore davantage le respect mutuel que nous avons essayé d’entretenir depuis déjà plus d’un an et demi.
Et pour ceux qui ce demandent pourquoi « Ken Platenpouich », eh bien, je trouvais, il y a déjà environ 10 ans, que c’était drôle. Une espèce de nom de commentateur sportif péteux de broue, grosse moustache, veston brun à carreaux, bas beiges. Voyez le genre.
Dossier clos!
Time for action now!
Boycotter jusqu’au départ de Gary Bettman?
Dans une entrevue que j’ai accordée lundi dernier à Carol Off de l’émission nationale « As it Happens » diffusée à CBC Radio One (mon segment commence à 20:30), Mme Off me demandait si Gary Bettman devait avoir peur de notre initiative de boycott de la LNH. Je suis réaliste, je ne pense pas que les quelques 600 personnes faisant partie de nos deux groupes Facebook, fassent bien peur au mégalomane Bettman. Du moins pas encore! Mais, jamais à court d’idée, je propose maintenant à ceux qui font partie ou qui veulent faire partie de ce mouvement, et qui se demandent jusqu’à quand boycotter la LNH, de le faire jusqu’à temps que « Call me Gary » quitte ou perde son poste. Une date facile à retenir! On réévaluera après si ça vaut la peine de dépenser de l’argent pour aller voir du hockey de la LNH…
La stratégie Gauthier
Questionné par Marc-Antoine Godin de La Presse quant à son temps d’utilisation après un début de saison pourtant prometteur l’an dernier, Yannick Weber ne s’est pas défilé. Après l’acquisition de Tomas Kaberle, Weber rapporte que Gauthier lui a dit « qu’il fallait faire jouer l’argent ».
Oupelaille!
Ça en dit long sur la patience qu’on a montrée envers Scott Gomez sous le règne de Gauthier!
Disons qu’on se doutait pas mal de la « stratégie » Gauthier, mais ça n’aura jamais été dit aussi clairement.
En espérant que Bergevin en prenne bonne note et qu’autant lui que Molson conviennent que ce n’est pas la voie du succès!
Nostalgie d’automne
Mon beau-père était en ville cette semaine et on en a profité pour aller visiter le Stade Olympique. Eh oui, le vieux Stade de nos zamours!
On peut le détester pour toutes sortes de raisons, bonnes ou mauvaises, il demeure que ce stade est quelque chose à voir. En plus de son immensité et l’audace de ses lignes, aviez-vous déjà réalisé que de par son design innovateur, le Stade ne contient aucune poutre intérieure qui obstrue la vue du terrain?
Bon, les langues sales diront encore qu’il en comporte plusieurs extérieures qui menacent de tomber sur la tête du monde. Comme quoi, « y’en aura jamais de facile »…
Toujours est-il que ça tournait fort la nostalgie entre mes deux oreilles hier lors de cette visite guidée des installations olympiques qui nous a coûté moins de 20$ pour deux personnes.
Mettez 30 000 -40 000 personnes là-dedans et je peux vous garantir que le party pogne.
Puis, après avoir regardé pour la première fois le film Goon (pas si pire…), les deux circuits incroyables de Raul Ibanez -venu en relève au décevant A-Rod- n’ont rien fait pour apaiser cette nostalgie avant d’aller me coucher.
Quel beau sport, le baseball, surtout en séries quand les duels entre lanceurs et frappeurs sont palpables, à trancher au couteau…
En passant…
-Mike Babcock sera en ville demain à l’Aréna McConnell de l’Université McGill. Il fera la mise au jeu protocolaire avant le match opposant les Redmen aux Gee Gees d’Ottawa. Pas bien cher d’aller faire un tour pour les intéressés.
-Le lock-out, pourrait avoir une belle conséquence sportive s’il se poursuit jusqu’au-delà des Fêtes. Certains excellents jeunes joueurs qui patineraient normalement dans la LNH seront des différentes formations nationales. Le Canada en sortirait probablement favorisé.