La déception a été grande à Chicago le printemps dernier. Les Blackhawks ont peiné à rivaliser face aux Predators, ce qui a provoqué leur sortie hâtive en première ronde.
Dans son bilan d’après-saison, le DG Stan Bowman avait promis du changement et ce fut en effet le cas. Mais est-ce que ce fut pour le mieux?
Big questions face the 2017-18 Chicago Blackhawks after they dropped Hammer, sliced the Breadman, and lost Hoss: https://t.co/cyZDjes1he pic.twitter.com/tl2xTj4U3R
— luke fox (@lukefoxjukebox) September 2, 2017
Plusieurs joueurs ont depuis quitté la ville des vents. Oui, Marian Hossa a décidé de prendre une pause en raison d’un problème de santé, mais Joel Quenneville a perdu plusieurs autres soldats fiables en qui il avait une grande confiance : Niklas Hjarmalsson a été remplacé par Connor Murphy (au plus grand dam de l’entraineur-chef), Brandon Saad devra faire oublier Artemi Panarin et Corey Crawford devrait avoir Jean-François Bérubé comme substitut à la place de Scott Darling, sans oublier Marcus Kruger qui, malgré son salaire dépassant 3 millions $ par saison, faisait une besogne très honnête sur le bottom 6 des Hawks.
Ce n’est pas le retour de Patrick Sharp qui va faire bondir de joie les fans de Chicago, on s’entend tous là-dessus.
Est-ce que ce brassage de soupe sera suffisant pour maintenir Chicago parmi les meilleures concessions de la Conférence de l’Ouest? Ça reste encore à voir. Si les jeunes, comme Nick Schmaltz et Vincent Hinostroza poursuivent leur progression, il est très probable que les Blackhawks demeurent compétitifs. Il reste cependant encore à savoir qui viendra jouer sur la 3e paire défensive, pour le moment.
D’autant plus que leur noyau, composé des Kane, Toews, Keith et Seabrook, est toujours présent et il offre encore du bon hockey. Mais est-ce que ce sera le cas encore lorsque les contrats de ces joueurs vont se terminer près du milieu de la prochaine décennie? Ce n’est pas encore acquis.